Pellicule Août 2015 – N&B

De retour à Paris, je profite de cette nouvelle pellicule déroulée à la montagne pour citer une fable de La Fontaine qui n’a pas pris une ride… D’ailleurs, elle n’a jamais autant été d’actualité !
A l’ère de la surenchère sur les réseaux sociaux (à laquelle je contribue aussi puisque c’est mon métier) et fréquentant les mondanités de la mode et l’art, parfois, face à mes interlocuteurs :
j’ai juste envie de l’écrire sur mon front.


La Montagne qui accouche

Une Montagne en mal d’enfant
Jetait une clameur si haute,
Que chacun au bruit accourant
Crut qu’elle accoucherait, sans faute,
D’une Cité plus grosse que Paris :
Elle accoucha d’une Souris.

Quand je songe à cette Fable
Dont le récit est menteur
Et le sens est véritable,
Je me figure un Auteur
Qui dit : Je chanterai la guerre
Que firent les Titans au Maître du tonnerre.
C’est promettre beaucoup : mais qu’en sort-il souvent ?
Du vent.

Jean de LA FONTAINE (1621 – 1695)

F1000002

F1000004

F1000005

F1000006

F1000007

F1000008

F1000009

F1000010

F1000011

F1000012

Anniversaire de Thibault, le compagnon de mon amie russe Maria

F1000013

F1000015

F1000016

F1000019

F1000020

F1000021

Retour dans ma maison de coeur aux Deux-Alpes, avec mon meilleur ami Nicolas.

F1000022

F1000023

F1000024

F1000025

F1000026

F1000027

F1000028

F1000029

F1000032

F1000033

 


F1000034

F1000035

F1000036

É-théorie du Chaos

L’été du chaos.

Il y a trois ans, je me baladais dans les rayons d’une librairie à la recherche de cadeaux de Noel et je ne trouvais rien. Je déambulais entre les étagères et, me retournant brusquement, je fis tomber d’une pile un petit livre jaune qui atterrit directement sur mes pieds.
Il s’intitulait « les Hasards nécessaires ».
Le titre avec le terme « hasard », son point de chute (mes pieds) et le fait qu’il soit également posé par hasard en haut d’une pile de livre de cuisine m’a fait sourire. De fait, j’ai décidé de l’acheter sans même lire la quatrième de couverture. Je l’ai rangé dans ma bibliothèque puis s’en est suivi plusieurs mois où je l’ai complètement oublié.
Un soir d’insomnie atroce et quelques tentatives de relecture de Cioran… j’ai fini par m’emparer de ce petit rayon de soleil dans la bibliothèque et j’ai commencé à le lire. Ce bouquin traitait de la théorie du Chaos et du concept de synchronicité établi par Carl Gustav Jung.
Pour ceux qui ont tendance à rationaliser tout ce qui leur arrive, ce bouquin peut bien changer leur perception ! En effet, les cascades de coïncidences significatives qui changent profondément une vie peuvent intervenir lorsque tout est chaos. C’est à ce moment que se différencient le hasard de la synchronicité.

Si j’ai pensé à ce livre c’est pour une raison :
J’aime par périodes, injecter du chaos dans mon quotidien.
Lorsque trop de piliers sont stables dans ma vie, je deviens moi-même à l’opposé : instable, volatile et éthérée. Alors je donne un gros coup de talon dans l’un des piliers et je regarde la chute avec délectation – comme on admirerait la destruction d’un grand bâtiment.
Puis du chaos surgit une nouvelle organisation : imprévisible et magnifique.
C’est à ce moment même que la trajectoire d’une vie devient intéressante.
Il faut savoir prendre des risques, sauter, ne pas avoir peur de tout perdre…
De là, fleurit une ère nouvelle et j’aime particulièrement son parfum…


F1000035

F1000034

Petit déjeuner à l’Opéra Garnier – 75009 Paris
L’attente « smarphone » puis les retrouvailles…

F1000033

F1000032

F1000031

F1000030

F1000022

Valentin que j’ai rencontré par l’intermédiaire de mon ami artiste Vianney et qui avec qui je partage une grande sensibilité artistique (à l’exception des romans de René Crevel).

F1000029

F1000028

F1000027

F1000025

F1000024

F1000023

F1000020

F1000019

F1000017

F1000015

Paris vidé de tout être humain

F1000014

F1000013

F1000011

Vianney et Valentin croisés au hasard d’une rue…

F1000008

F1000005_B

F1000004

Maria

F1000003

F1000002

F1000001

F1000006

Alexia, ma première assistante community manager à l’agence Premium Models et qui part le 4 Septembre – comme la station de métro où se situe l’agence… Elle va beaucoup me manquer !

Le goût du miel de Bruyère Blanche

La mer de ma vie a été pendant cinq ans à sa marée basse ;
De longues heures ont laissé rouler le sable par flux et reflux ;
Depuis que je fus enlacé dans les rets de ta beauté,
Que je fus séduit par le dégantement de ta main.
Et maintenant je ne fixe plus le ciel à minuit,
Sans que m’apparaisse la lueur de tes yeux restée vivace en moi ;
Jamais je n’admire la couleur d’une rose,
Sans que mon âme prenne son élan vers ta joue ;
Il m’est impossible de regarder une fleur en bouton,
Sans que mon oreille passionnée, en pensée à tes lèvres,
Et guettant un amoureux soupir, se rassasie
De sa douceur en sens inverse: – Tu éclipses
Avec ton souvenir toutes les autres délices,
Et mélanges de chagrin mes plaisirs les plus chers.

John KeatsPoèmes et Poésies

F1000002

F1000004

F1000005

F1000006

F1000007

F1000008

Concert de CocoRosie, l’un de mes groupes fétiches (avec The Knife), au Cabaret Sauvage – Paris

F1000009

F1000010

Exposition « Body Memory » – Topographie de l’art

F1000011

F1000012

F1000013

F1000016

F1000017

F1000018

F1000019

F1000021

F1000022

F1000023

F1000024

F1000025

Exposition « Palais de la Mémoire« – Korakrit Arunanondchai – Palais de Tokyo – Paris
J’ai été très impressionnée par le travail artistique de Korakrit Arunanondchai. Ce qui m’a marqué c’est que cet artiste a seulement 1 an de plus que moi et son travail est titanesque et fascinant. Son « Palais de la Mémoire » est vraiment curieux et très inspirant. Je recommande cette exposition à quiconque passe vers le Palais de Tokyo à Paris.

F1000026

F1000027

Exposition ACQUAALTA par Celeste Boursier-Mougenot – Palais de Tokyo

Il est possible de vivre un voyage hallucinatoire en montant à bord d’une barque dans des eaux noires du Palais de Tokyo. On y croise sa propre silhouette quelque-part entre la pénombre et la lumière. Et lorsque la barque accoste sur une île molle, le rêve et la réalité se confondent délicieusement.

F1000028

Qu’espérer de plus qu’un petit déjeuner livré un dimanche matin par une blonde sulfureuse ?
Peut-être que celle-ci vous fasse lire du John Keats…

F1000029

F1000030

F1000031

F1000032

F1000034

F1000035

F1000033

F1000036

 

Les furieux de la vie

 « […] parce que les seuls qui m’intéressent sont les fous furieux, les furieux de la vie, les furieux du verbe, qui veulent tout à la fois, ceux qui ne baillent jamais, qui sont incapables de dire des banalités, mais qui flambent, qui flambent, jalonnant la nuit comme des cierges d’église. »
Jack Kerouac  – Sur la Route

F1000034

F1000036

F1000035

Volcom Bastille days à l’esplanade du Port de l’Arsenal – Paris

F1000033

F1000032

F1000031

F1000030

Exposition  » Le Corbusier » – Centre Georges Pompidou  – Paris

F1000028_B

F1000026_B

F1000023

F1000022

F1000021

F1000020

F1000019_B

F1000018

F1000016

F1000015

F1000013

Japan expo

F1000012

F1000011

F1000010

F1000009

F1000008

F1000007

F1000006

F1000005

F1000004

F1000003

F1000001

Les collectionneurs d’été

Les collectionneurs m’ont toujours fasciné.

Il y a quelques années dans le cadre d’une recherche, j’avais étudié en psychosociologie les diverses facettes des tueurs en série. Et figurez-vous : il existe un lien très étroit entre le collectionneur et le tueur en série : il s’agit du fait de vouloir s’approprier un objet ayant une charge émotionnelle forte, puis les accumuler. C’est Le fameux « trophée » du tueur en série. Chaque collectionneur se sent et/ou est inconsciemment imprégné par l’histoire d’un objet particulier. Le posséder : c’est vivre ou revivre par procuration un moment de plaisir. Les accumuler, c’est multiplier ces moments de plaisir – conscients ou inconscients. Le collectionneur est en théorie attiré par la valeur (objective ou subjective) de l’object : en le possédant, il s’approprie de fait l’univers de l’objet. Par exemple, un collectionneur d’armes, veut inconsciemment intégrer à sa personnalité les attributs inhérents à l’arme comme : le risque, la maitrise d’autrui et de la Vie, la pouvoir et – selon sa culture – les valeurs historiques de l’arme. Pour un collectionneur d’armes élevé dans société occidentale : c’est le titre de noblesse, la richesse, le contrôle et le respect que celui-ci recherchera inconsciemment en possédant ces objets.
C’est un sujet sur lequel je pourrais m’épancher durant des heures, et c’est d’ailleurs l’un de mes outils d’analyse préféré lorsque je cherche à connaitre la personnalité de quelqu’un.
Enfin, tout cela pour introduire cette pellicule un peu spéciale où j’ai en partie capturé les échantillons d’un collectionneur inconnu. Un obsédé du caillou.
Photos, affiches « maison », sculptures, mobilier autour de l’univers de la pierre, du rocher, du caillou.
Le petit plus, c’est que chaque caillou se doit de ressembler à un visage humain, voila. VOILA.
C’est ce que j’en ai déduit, car je n’ai pas eu la chance de connaitre ce collectionneur…
Le monde est bien surprenant.


F1000010

F1010029

F1010001

F1010002

F1010006

F1010007

F1010008

F1010009

F1010010

F1010011

F1010012

F1010013

F1010018

F1010019

F1010020

F1010021

F1010023

F1010024

F1010025

F1010026

F1010027

Everydayz

F1010028

F1010029

Caroline de Maigret et Agathe Mougin

F1010030

F1010031

F1010032

F1010033

F1010034_B

F1010035

F1010036