Réveil absolu

Le plat précédent était tiède, j’ai renvoyé l’assiette en cuisine et j’ai quitté le restaurant.
Je traverse la rue, c’est la nuit, la saison est encore tiède mais je ressens le froid sur mes extrémités, j’ouvre les yeux et après cet article je me réveille. Dans une lumière nouvelle.

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É-théorie du Chaos

L’été du chaos.

Il y a trois ans, je me baladais dans les rayons d’une librairie à la recherche de cadeaux de Noel et je ne trouvais rien. Je déambulais entre les étagères et, me retournant brusquement, je fis tomber d’une pile un petit livre jaune qui atterrit directement sur mes pieds.
Il s’intitulait « les Hasards nécessaires ».
Le titre avec le terme « hasard », son point de chute (mes pieds) et le fait qu’il soit également posé par hasard en haut d’une pile de livre de cuisine m’a fait sourire. De fait, j’ai décidé de l’acheter sans même lire la quatrième de couverture. Je l’ai rangé dans ma bibliothèque puis s’en est suivi plusieurs mois où je l’ai complètement oublié.
Un soir d’insomnie atroce et quelques tentatives de relecture de Cioran… j’ai fini par m’emparer de ce petit rayon de soleil dans la bibliothèque et j’ai commencé à le lire. Ce bouquin traitait de la théorie du Chaos et du concept de synchronicité établi par Carl Gustav Jung.
Pour ceux qui ont tendance à rationaliser tout ce qui leur arrive, ce bouquin peut bien changer leur perception ! En effet, les cascades de coïncidences significatives qui changent profondément une vie peuvent intervenir lorsque tout est chaos. C’est à ce moment que se différencient le hasard de la synchronicité.

Si j’ai pensé à ce livre c’est pour une raison :
J’aime par périodes, injecter du chaos dans mon quotidien.
Lorsque trop de piliers sont stables dans ma vie, je deviens moi-même à l’opposé : instable, volatile et éthérée. Alors je donne un gros coup de talon dans l’un des piliers et je regarde la chute avec délectation – comme on admirerait la destruction d’un grand bâtiment.
Puis du chaos surgit une nouvelle organisation : imprévisible et magnifique.
C’est à ce moment même que la trajectoire d’une vie devient intéressante.
Il faut savoir prendre des risques, sauter, ne pas avoir peur de tout perdre…
De là, fleurit une ère nouvelle et j’aime particulièrement son parfum…


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Petit déjeuner à l’Opéra Garnier – 75009 Paris
L’attente « smarphone » puis les retrouvailles…

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Valentin que j’ai rencontré par l’intermédiaire de mon ami artiste Vianney et qui avec qui je partage une grande sensibilité artistique (à l’exception des romans de René Crevel).

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Paris vidé de tout être humain

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Vianney et Valentin croisés au hasard d’une rue…

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Maria

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Alexia, ma première assistante community manager à l’agence Premium Models et qui part le 4 Septembre – comme la station de métro où se situe l’agence… Elle va beaucoup me manquer !

Les furieux de la vie

 « […] parce que les seuls qui m’intéressent sont les fous furieux, les furieux de la vie, les furieux du verbe, qui veulent tout à la fois, ceux qui ne baillent jamais, qui sont incapables de dire des banalités, mais qui flambent, qui flambent, jalonnant la nuit comme des cierges d’église. »
Jack Kerouac  – Sur la Route

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Volcom Bastille days à l’esplanade du Port de l’Arsenal – Paris

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Exposition  » Le Corbusier » – Centre Georges Pompidou  – Paris

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Japan expo

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Les collectionneurs d’été

Les collectionneurs m’ont toujours fasciné.

Il y a quelques années dans le cadre d’une recherche, j’avais étudié en psychosociologie les diverses facettes des tueurs en série. Et figurez-vous : il existe un lien très étroit entre le collectionneur et le tueur en série : il s’agit du fait de vouloir s’approprier un objet ayant une charge émotionnelle forte, puis les accumuler. C’est Le fameux « trophée » du tueur en série. Chaque collectionneur se sent et/ou est inconsciemment imprégné par l’histoire d’un objet particulier. Le posséder : c’est vivre ou revivre par procuration un moment de plaisir. Les accumuler, c’est multiplier ces moments de plaisir – conscients ou inconscients. Le collectionneur est en théorie attiré par la valeur (objective ou subjective) de l’object : en le possédant, il s’approprie de fait l’univers de l’objet. Par exemple, un collectionneur d’armes, veut inconsciemment intégrer à sa personnalité les attributs inhérents à l’arme comme : le risque, la maitrise d’autrui et de la Vie, la pouvoir et – selon sa culture – les valeurs historiques de l’arme. Pour un collectionneur d’armes élevé dans société occidentale : c’est le titre de noblesse, la richesse, le contrôle et le respect que celui-ci recherchera inconsciemment en possédant ces objets.
C’est un sujet sur lequel je pourrais m’épancher durant des heures, et c’est d’ailleurs l’un de mes outils d’analyse préféré lorsque je cherche à connaitre la personnalité de quelqu’un.
Enfin, tout cela pour introduire cette pellicule un peu spéciale où j’ai en partie capturé les échantillons d’un collectionneur inconnu. Un obsédé du caillou.
Photos, affiches « maison », sculptures, mobilier autour de l’univers de la pierre, du rocher, du caillou.
Le petit plus, c’est que chaque caillou se doit de ressembler à un visage humain, voila. VOILA.
C’est ce que j’en ai déduit, car je n’ai pas eu la chance de connaitre ce collectionneur…
Le monde est bien surprenant.


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Everydayz

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Caroline de Maigret et Agathe Mougin

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Juin – Les jumeaux astraux

C’est 5 Juin 2015, il reste 209 jours avant la fin de l’année, et c’est aussi la date à laquelle sont nés mes trois jumeaux astraux préférés : Octave, Max et Noémie.
C’est aussi séparation officielle de la Serbie-et-Monténégro en deux pays distincts en 2006 et l’inauguration du musée Grévin à Paris en 1882… Mais on pourra en parler autour d’un café la prochaine fois…

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Mai, Cinq heures du soir

Au Cabaret-Vert, cinq heures du soir

Depuis huit jours, j’avais déchiré mes bottines
Aux cailloux des chemins. J’entrais à Charleroi.
– Au Cabaret-Vert : je demandai des tartines
Du beurre et du jambon qui fût à moitié froid.

Bienheureux, j’allongeai les jambes sous la table
Verte : je contemplai les sujets très naïfs
De la tapisserie. – Et ce fut adorable,
Quand la fille aux tétons énormes, aux yeux vifs,

– Celle-là, ce n’est pas un baiser qui l’épeure ! –
Rieuse, m’apporta des tartines de beurre,
Du jambon tiède, dans un plat colorié,

Du jambon rose et blanc parfumé d’une gousse
D’ail, – et m’emplit la chope immense, avec sa mousse
Que dorait un rayon de soleil arriéré.

Arthur Rimbaud

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Mai, Décide la destinée

« Le mois de mai, de l’année,  Décide la destinée. »

Un terme régit ma vie c’est la résilience, mon fil d’aplomb.
C’est un mot magnifique, une formule magique ! J’aime particulièrement son étymologie qui vient du latin resilio – ire, et qui littéralement signifie « sauter en arrière ». Tous les jours de ma vie, ces plus de 10000 jours sur terre, j’ai sauté en arrière. A chaque échec, à chaque mauvaise rencontre, à chaque impasse : J’ai sauté en arrière. C’est un vrai cadeau, un don de la vie, ou plutôt : un don de ma mère. C’est en observant ma mère, pendant mon enfance, sa capacité de rebondir qui a fait de moi qui je suis maintenant. J’admire son courage incroyable et pour toujours.

La résilience, c’est donc cette capacité de rebondir indescriptible, une force positive d’une violence rare. De fait, je n’ai pas peur de l’avenir, je n’ai pas peur de tomber, je n’ai pas peur de faillir.

Parce que je sais que je possède malgré moi, cette force que je ne maitrise pas et qui survient au moment le plus dur et ce, comme par enchantement. Peut-être qu’en me lisant, certains se diront : « oh mais quelle prétention » ! Non, non, non. Je décris cette résilience car j’admets cette force. En la connaissant je peux prendre des risques. Et comme disait Robert Fitzgerald Kennedy : « Seuls ceux qui prennent le risque d’échouer spectaculairement réussiront brillamment. »
Je suis donc prête à continuer d’échouer brillamment et d’apprendre de mes erreurs. Je sais que la majorité de ceux qui me croisent me trouvent effrontée, insolente, maladroite et parfois impudique. Mais ce sont ces défauts et cette naïveté assumée avec lesquelles j’accepte d’avancer et ne pas reproduire les mêmes erreurs. En mai, j’accepte ma destinée.

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L’exposition Jean-Paul Gaultier au Grand Palais vaut vraiment le détour, je recommande à tous ceux qui ont la patience de faire la queue…

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Exposition de Jean André – Red Bull Space – 75002 Paris

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Jean devant son oeuvre

10 000 Jours sur terre

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La queue pour la projection de la version intégrale de Stalker de Tarkovski (mon film préféré de tous les temps) devant le cinéma du Luminor à Paris.

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Fresque de Robert Combas, rue des Haudriettes à Paris

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Concert des Moonsters à l’Alimentation Générale  – Paris 11ème

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Octave et Max

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Je suis allée voir l’exposition sur Hervé Télémaque au Centre Georges Pompidou, puis j’ai déambulé une fois de plus, entre les oeuvres de la  collection permanente d’art contemporain…

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Après avoir commencé mon projet des 100 jours pour l’art, j’ai reçu cette gigantesque boite de 33 kilos recelant un support sur lequel je vais travailler jusqu’au 1er Juin.  Et que ceux qui le désirent pourront découvrir lors d’une exposition collective le 17 Juin à Paris.

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Le soir du 6 mai, j’ai pris cette photo car cette lumière, ce sol humide m’ont curieusement émus. J’ai ressenti quelque chose de très fort à peine 10 minutes avant de me rendre dans un bar, accompagnée de mon amie Iseult, jeune photographe particulièrement talentueuse qui voulait faire avec moi un test shoot look festival « Coachella » dans la cour d’un bar. J’ai accepté tout en pensant au fond de moi que le temps n’étais pas vraiment propice. Il y avait un vent très fort et il faisait froid. Je portais une robe en soie à fleurs très fine et j’étais frigorifiée. En arrivant dans la cour de ce bar, je n’ai absolument rien compris : il y avait énormément de monde alors qu’on était sensées être que toutes les deux en ce mercredi soir…
Et là, c’était le choc, tous mes amis s’étaient rassemblés pour me faire une surprise pour mes 10000 jours sur terre !!!! Native de fin décembre, je fête rarement mon anniversaire – sinon jamais, et la mesure du temps m’a toujours obsedée (c’est aussi pour cette raison que j’adore l’horlogerie). D’ailleurs, j’avais depuis longtemps calculé la date de mes 10000 jours…  Je savais que c’était ce jour là, mais pour le coup : je n’ai rien vu venir.
J’étais tellement sous le choc que je n’ai pu réaliser que le lendemain matin.
Une forte et belle soirée que je n’oublierai jamais, merci encore une fois à ma véritable amie Carole qui s’est chargée de toute l’organisation et qui a su déjouer mon sens de l’observation !

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Les photos suivantes ont été faites en numérique par mon ami Laurent

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Carole et Max

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Pellicule Avril 2015

Je ne saurais jamais l’expliquer, mais pour moi Avril était un mois Suédois. Parce que.

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La Rue du Chat-qui-Pêche est parfois présentée comme la rue la plus étroite de la capitale . Située dans le quartier de la Sorbonne dans le 5ème arrondissement, sa largeur est de 1,80 mètre.
Nous l’avons démontré.

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Chez Nick’s Pizza – avec la pizza préférée de Michelangelo, Léonardo, Raphael et Donatello…

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Décrochage de l’exposition Cavale de Idir Davaine à la galerie Le Huit – 8 boulevard Saint Martin – 75010 Paris.

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Concert de Tove Styrke, pop Suédoise au théâtre Les étoiles – 75010 Paris

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Institut Suédois – 11 rue Payenne – 75011 Paris

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