Montmartre, Lapin Agile – Rue des Saules, 75018 Paris
analog photography
Juin au masculin
Qu’est l’homme?
....Éphémères !
Qu’est l’homme ? Que n’est pas l’homme ? L’homme est le rêve
D’une ombre…Mais quelquefois, comme
Un rayon descendu d’en haut, la lueur brève
D’une joie embellit sa vie, et il connaît
Quelque douceur…
Pindare
Hymne Pythique, 95-100
Préparation de la semaine de la mode masculine à Paris – j’ai eu la chance de passer un dimanche de castings à l’agence Premium et y capturer quelques instants de vie…
Pepijn Goud et Alexia Collinson (ma community Manager)
Paulo
Probablement l’un de mes meilleurs concerts improvisés du mois de Juin : les Sisters of Your Sunshine Vapor – du bon rock psyché de Détroit comme je l’aime.
Violaine, cette magnifique blonde sulfureuse, gère le studio photo Silver Clash à la Splendens Factory mais elle a plusieurs cordes à son arc : elle est également la créatrice du White, un nouveau concept store basé sur la vente et l’exposition d’oeuvres d’art et d’objets design uniquement blancs.
Pellicule Mai II : Perpétuelle distraction
“La vie est une perpétuelle distraction qui ne vous laisse même pas prendre conscience de ce dont elle distrait.”
Franz Kafka Préparatifs de noce à la campagne
Après le Château (que j’ai lu après mon voyage à Prague) j’ai eu le loisir de combler mes trajets de métro avec Kafka, dont le dernier livre achevé sur la ligne 11 fut la Métamorphose.
Abandon, solitude, perte d’identité puis – d’innocence, souffrance et sacrifice… Petit livre, mais cruellement chargé en émotions. Alors pourquoi pas associer cette fin de mai à Kafka.
Pourquoi ? « Comme ça, Comme ça » – comme dirait un chanteur de zouk.
Oliver Peel Sessions – Concert de The Rodeo et Globelamp dans un appartement à Bagnolet.
Mon cadeau pour mes 10 000 jours : la montre à mouvement automatique de mes rêves.
Répétition du groupe de Max, The Pirates of Neptune de retour en concert au Splendid en Juin !
Déjeuner avec l’équipe assez « féminine » de Premium Events
Ouverture du Pavillon du Dr. Pierre, une ancienne usine de dentifrices à Nanterre reconvertie en lieu d’expression artistiques géré par le collectif SOUKMACHINES.
Exposition « Icônes Americaines » au Grand-Palais
Prague en carton-pâte
Jamais je ne pensais tomber sur une ville aussi austère et froide que Prague, en République Tchèque. Avant la fashion week de Paris, fin Mars j’ai décidé de plier bagage et partir un week-end seule afin de me couper du travail. Etre connectée 24/24 sur mon téléphone, je n’en pouvais plus : J’avais besoin de la fameuse « Digital détox » et c’est ce que j’ai fait. Sur un coup de tête, j’ai utilisé un logiciel de tirage au sort automatique, j’y ai rentré les destinations les plus attractives de Lastminute, et les billets étaient bookés le mercredi pour partir le vendredi soir.
Si j’ai appelé ce post « Prague en carton-pâte », c’est vraiment parce que j’ai eu l’impression d’avoir passé 3 jours dans un décor de film, avec des figurants totalement antipathiques, froids et austères.
Cette ville, pour moi, c’est se plonger dans le livre de Kafka « le Château ».
Pour ceux qui l’ont lu, l’atmosphère qui règne dans ce livre est celle que j’ai ressentie tout le long de mon séjour. J’avais l’impression d’être dans le corps de K., l’étranger qui arrive dans un village où la population n’a guère envie d’être dérangée.
Mon avion avait 2 heures de retard, je me suis perdue dans le métro, j’ai pris un taxi et je me suis fait arnaquer comme une vraie touriste alors que le conducteur avait l’air agréable et me parlait même en russe. Je me suis jamais sentie aussi mal à l’aise en mangeant seule au restaurant, j’ai beaucoup marché, médité sur ma vie, et je ne regrette rien car j’ai quand même énormément apprécié l’architecture gothique de cette ville. D’ailleurs, afin de compenser la morosité ambiante du séjour, je me suis offert un vrai shot culturel : j’ai vu le Ballet de Tchaïkovski « Le lac des Cygnes » à l’Opéra, « Les quatre saisons de Vivaldi », Pachelbel, Brahms et Sarasate en concert.
Cerise sur le gâteau pour mon départ, histoire de marquer le coup : je me suis offert un petit musée de la torture histoire ne ne jamais oublier l’angoisse de cette ville.
Et dire que je pensais au décollage que les tchèques avaient un certain humour…
Vue de ma chambre d’hôtel. Charmant.
Ma seule photo à Prague afin de contrer le « Pics or It Didn’t Happen »…
Par contre, j’ai remarqué que les gens n’ont vraiment plus l’habitude des appareils photos avec pellicule. Sans écran, ils sont incapable de cadrer les pieds !
Génération « selfie stick », sans honte aucune.
Probablement le meilleur repas du mois avec Goulash et brochette marinée, arrosé de la meilleure bière du monde.
Le mur Lennon à Prague. Pour anecdote, John Lennon n’a jamais mis les pieds à Prague.
C’est surtout une petite attraction touristique où tout le monde fait la queue pour prendre des photos cool devant le tag de « Nirvana » ou « Pink Floyd, the wall ».
C’est aussi le lieu de résidence d’un tchèque bien intentionné qui a trouvé le meilleur filon pour gagner de sa croute. Il passe sa journée à jouer et chanter des chansons des Beatles en roulant les « R » et au vue de sa coupelle, il se fait un bon paquet.
L’horloge astronomique de Prague (Pražský orloj) fait aussi partie du patrimoine majestueux et morbide de Prague. En effet, pour le coup, la légende veut que l’on ait crevé les yeux à l’horloger Hanus, son créateur, afin de l’empêcher de reproduire son chef-d’œuvre ailleurs. Glauque.
Le cimetière juif de Prague se trouve dans le quartier de Josefov, il était en fonction de 1478 à 1786 soit 3 siècles durant ! J’ai pris la photo à travers un trou dans le mur car le cimetière était fermé.
Apparement le nombre exact de pierres tombales et de morts enterrés est imprécis car il y a parfois plusieurs couches de tombeaux, mais il est estimé à douze mille tombes pour un minuscule espace comme celui-ci…