Comme le Ground Control a fleuri au milieu des H&M parisiens, nous nous y sommes aventurés pour l’ouverture du Paris International Festival Of Psychedelic Music.
Thelma & Louise
Les collectionneurs d’été
Les collectionneurs m’ont toujours fasciné.
Il y a quelques années dans le cadre d’une recherche, j’avais étudié en psychosociologie les diverses facettes des tueurs en série. Et figurez-vous : il existe un lien très étroit entre le collectionneur et le tueur en série : il s’agit du fait de vouloir s’approprier un objet ayant une charge émotionnelle forte, puis les accumuler. C’est Le fameux « trophée » du tueur en série. Chaque collectionneur se sent et/ou est inconsciemment imprégné par l’histoire d’un objet particulier. Le posséder : c’est vivre ou revivre par procuration un moment de plaisir. Les accumuler, c’est multiplier ces moments de plaisir – conscients ou inconscients. Le collectionneur est en théorie attiré par la valeur (objective ou subjective) de l’object : en le possédant, il s’approprie de fait l’univers de l’objet. Par exemple, un collectionneur d’armes, veut inconsciemment intégrer à sa personnalité les attributs inhérents à l’arme comme : le risque, la maitrise d’autrui et de la Vie, la pouvoir et – selon sa culture – les valeurs historiques de l’arme. Pour un collectionneur d’armes élevé dans société occidentale : c’est le titre de noblesse, la richesse, le contrôle et le respect que celui-ci recherchera inconsciemment en possédant ces objets.
C’est un sujet sur lequel je pourrais m’épancher durant des heures, et c’est d’ailleurs l’un de mes outils d’analyse préféré lorsque je cherche à connaitre la personnalité de quelqu’un.
Enfin, tout cela pour introduire cette pellicule un peu spéciale où j’ai en partie capturé les échantillons d’un collectionneur inconnu. Un obsédé du caillou.
Photos, affiches « maison », sculptures, mobilier autour de l’univers de la pierre, du rocher, du caillou.
Le petit plus, c’est que chaque caillou se doit de ressembler à un visage humain, voila. VOILA.
C’est ce que j’en ai déduit, car je n’ai pas eu la chance de connaitre ce collectionneur…
Le monde est bien surprenant.
Fever Ray – Here Before
Juin au masculin
Qu’est l’homme?
....Éphémères !
Qu’est l’homme ? Que n’est pas l’homme ? L’homme est le rêve
D’une ombre…Mais quelquefois, comme
Un rayon descendu d’en haut, la lueur brève
D’une joie embellit sa vie, et il connaît
Quelque douceur…
Pindare
Hymne Pythique, 95-100
Préparation de la semaine de la mode masculine à Paris – j’ai eu la chance de passer un dimanche de castings à l’agence Premium et y capturer quelques instants de vie…
Pepijn Goud et Alexia Collinson (ma community Manager)
Paulo
Probablement l’un de mes meilleurs concerts improvisés du mois de Juin : les Sisters of Your Sunshine Vapor – du bon rock psyché de Détroit comme je l’aime.
Violaine, cette magnifique blonde sulfureuse, gère le studio photo Silver Clash à la Splendens Factory mais elle a plusieurs cordes à son arc : elle est également la créatrice du White, un nouveau concept store basé sur la vente et l’exposition d’oeuvres d’art et d’objets design uniquement blancs.
Velvet Underground – Who Loves the Sun
Juin – Les jumeaux astraux
C’est 5 Juin 2015, il reste 209 jours avant la fin de l’année, et c’est aussi la date à laquelle sont nés mes trois jumeaux astraux préférés : Octave, Max et Noémie.
C’est aussi séparation officielle de la Serbie-et-Monténégro en deux pays distincts en 2006 et l’inauguration du musée Grévin à Paris en 1882… Mais on pourra en parler autour d’un café la prochaine fois…
Mai, Cinq heures du soir
Au Cabaret-Vert, cinq heures du soir
Depuis huit jours, j’avais déchiré mes bottines
Aux cailloux des chemins. J’entrais à Charleroi.
– Au Cabaret-Vert : je demandai des tartines
Du beurre et du jambon qui fût à moitié froid.
Bienheureux, j’allongeai les jambes sous la table
Verte : je contemplai les sujets très naïfs
De la tapisserie. – Et ce fut adorable,
Quand la fille aux tétons énormes, aux yeux vifs,
– Celle-là, ce n’est pas un baiser qui l’épeure ! –
Rieuse, m’apporta des tartines de beurre,
Du jambon tiède, dans un plat colorié,
Du jambon rose et blanc parfumé d’une gousse
D’ail, – et m’emplit la chope immense, avec sa mousse
Que dorait un rayon de soleil arriéré.
Arthur Rimbaud
New Order – Your Silent Face
Pellicule Mai II : Perpétuelle distraction
“La vie est une perpétuelle distraction qui ne vous laisse même pas prendre conscience de ce dont elle distrait.”
Franz Kafka Préparatifs de noce à la campagne
Après le Château (que j’ai lu après mon voyage à Prague) j’ai eu le loisir de combler mes trajets de métro avec Kafka, dont le dernier livre achevé sur la ligne 11 fut la Métamorphose.
Abandon, solitude, perte d’identité puis – d’innocence, souffrance et sacrifice… Petit livre, mais cruellement chargé en émotions. Alors pourquoi pas associer cette fin de mai à Kafka.
Pourquoi ? « Comme ça, Comme ça » – comme dirait un chanteur de zouk.
Oliver Peel Sessions – Concert de The Rodeo et Globelamp dans un appartement à Bagnolet.
Mon cadeau pour mes 10 000 jours : la montre à mouvement automatique de mes rêves.
Répétition du groupe de Max, The Pirates of Neptune de retour en concert au Splendid en Juin !
Déjeuner avec l’équipe assez « féminine » de Premium Events
Ouverture du Pavillon du Dr. Pierre, une ancienne usine de dentifrices à Nanterre reconvertie en lieu d’expression artistiques géré par le collectif SOUKMACHINES.
Exposition « Icônes Americaines » au Grand-Palais