Paris – 13 Novembre 2015

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Psyché ranimée par le baiser de l’Amour
Antonio CANOVA (1757 – 1822)
Musée du Louvre – Paris

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Paris, Vendredi 13 Novembre, au moment des attentats notre fête s’est transformée en cauchemar.

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Paris, Place de la République

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Malgré l’intranscriptible douleur des évènements, l’art a été une véritable catharsis pour moi.
J’ai été choisie pour participer à l’exposition Expériences Art Fair, je n’avais ni la force physique ni morale de la faire, mais après avoir vu l’exposition sur Chagall « Le Triomphe de la Musique » à la Philarmonie de Paris, une brèche s’est ouverte et celle-ci a été la porte vers la résilience. J’ai tenu bon et je me suis relevée – tout comme les 50 autres artistes internationaux qui ont fait que l’expérience ait pu se produire. C’était grandiose.

Je remercie Rudy Cohen et Adrien Moisson de la Splendens Factory de m’avoir fait confiance encore une fois… De m’avoir encore poussé vers le haut. Merci

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Fête de départ de l’un de mes meilleurs amis – Pierre – qui est parti faire le tour du monde avec sa fiancée Micha. Thème de la soirée « tour du monde ».

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Réveil absolu

Le plat précédent était tiède, j’ai renvoyé l’assiette en cuisine et j’ai quitté le restaurant.
Je traverse la rue, c’est la nuit, la saison est encore tiède mais je ressens le froid sur mes extrémités, j’ouvre les yeux et après cet article je me réveille. Dans une lumière nouvelle.

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Les furieux de la vie

 « […] parce que les seuls qui m’intéressent sont les fous furieux, les furieux de la vie, les furieux du verbe, qui veulent tout à la fois, ceux qui ne baillent jamais, qui sont incapables de dire des banalités, mais qui flambent, qui flambent, jalonnant la nuit comme des cierges d’église. »
Jack Kerouac  – Sur la Route

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Volcom Bastille days à l’esplanade du Port de l’Arsenal – Paris

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Exposition  » Le Corbusier » – Centre Georges Pompidou  – Paris

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Japan expo

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Les collectionneurs d’été

Les collectionneurs m’ont toujours fasciné.

Il y a quelques années dans le cadre d’une recherche, j’avais étudié en psychosociologie les diverses facettes des tueurs en série. Et figurez-vous : il existe un lien très étroit entre le collectionneur et le tueur en série : il s’agit du fait de vouloir s’approprier un objet ayant une charge émotionnelle forte, puis les accumuler. C’est Le fameux « trophée » du tueur en série. Chaque collectionneur se sent et/ou est inconsciemment imprégné par l’histoire d’un objet particulier. Le posséder : c’est vivre ou revivre par procuration un moment de plaisir. Les accumuler, c’est multiplier ces moments de plaisir – conscients ou inconscients. Le collectionneur est en théorie attiré par la valeur (objective ou subjective) de l’object : en le possédant, il s’approprie de fait l’univers de l’objet. Par exemple, un collectionneur d’armes, veut inconsciemment intégrer à sa personnalité les attributs inhérents à l’arme comme : le risque, la maitrise d’autrui et de la Vie, la pouvoir et – selon sa culture – les valeurs historiques de l’arme. Pour un collectionneur d’armes élevé dans société occidentale : c’est le titre de noblesse, la richesse, le contrôle et le respect que celui-ci recherchera inconsciemment en possédant ces objets.
C’est un sujet sur lequel je pourrais m’épancher durant des heures, et c’est d’ailleurs l’un de mes outils d’analyse préféré lorsque je cherche à connaitre la personnalité de quelqu’un.
Enfin, tout cela pour introduire cette pellicule un peu spéciale où j’ai en partie capturé les échantillons d’un collectionneur inconnu. Un obsédé du caillou.
Photos, affiches « maison », sculptures, mobilier autour de l’univers de la pierre, du rocher, du caillou.
Le petit plus, c’est que chaque caillou se doit de ressembler à un visage humain, voila. VOILA.
C’est ce que j’en ai déduit, car je n’ai pas eu la chance de connaitre ce collectionneur…
Le monde est bien surprenant.


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Everydayz

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Caroline de Maigret et Agathe Mougin

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Juin au masculin

Qu’est l’homme?

....Éphémères !
Qu’est l’homme ? Que n’est pas l’homme ? L’homme est le rêve
D’une ombre…Mais quelquefois, comme
Un rayon descendu d’en haut, la lueur brève
D’une joie embellit sa vie, et il connaît
Quelque douceur…

Pindare
Hymne Pythique, 95-100


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Préparation de la semaine de la mode masculine à Paris – j’ai eu la chance de passer un dimanche de castings à l’agence  Premium et y capturer quelques instants de vie…

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Pepijn Goud et Alexia Collinson (ma community Manager)

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Paulo

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Valters Medenis

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Cieran Lloyd

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Jordy Baan

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Probablement l’un de mes meilleurs concerts improvisés du mois de Juin : les Sisters of Your Sunshine Vapor – du bon rock psyché de Détroit comme je l’aime.

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Violaine, cette magnifique blonde sulfureuse, gère le studio photo Silver Clash à la Splendens Factory mais elle a plusieurs cordes à son arc : elle est également la créatrice du White, un nouveau concept store basé sur la vente et l’exposition d’oeuvres d’art et d’objets design uniquement blancs.

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Juin – Les jumeaux astraux

C’est 5 Juin 2015, il reste 209 jours avant la fin de l’année, et c’est aussi la date à laquelle sont nés mes trois jumeaux astraux préférés : Octave, Max et Noémie.
C’est aussi séparation officielle de la Serbie-et-Monténégro en deux pays distincts en 2006 et l’inauguration du musée Grévin à Paris en 1882… Mais on pourra en parler autour d’un café la prochaine fois…

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Pellicule Mai II : Perpétuelle distraction

La vie est une perpétuelle distraction qui ne vous laisse même pas prendre conscience de ce dont elle distrait.
Franz Kafka Préparatifs de noce à la campagne

Après le Château (que j’ai lu après mon voyage à Prague) j’ai eu le loisir de combler mes trajets de métro avec Kafka, dont le dernier livre achevé sur la ligne 11 fut la Métamorphose.
Abandon, solitude, perte d’identité puis – d’innocence, souffrance et sacrifice… Petit livre, mais cruellement chargé en émotions. Alors pourquoi pas associer cette fin de mai à Kafka.

Pourquoi ? « Comme ça, Comme ça » – comme dirait un chanteur de zouk.

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Oliver Peel Sessions – Concert de The Rodeo et Globelamp dans un appartement à Bagnolet.

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Mon cadeau pour mes 10 000 jours : la montre à mouvement automatique de mes rêves.

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Répétition du groupe de Max, The Pirates of Neptune de retour en concert au Splendid en Juin !

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Déjeuner avec l’équipe assez « féminine » de Premium Events

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Ouverture du Pavillon du Dr. Pierre, une ancienne usine de dentifrices à Nanterre reconvertie en lieu d’expression artistiques géré par le collectif SOUKMACHINES.

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Exposition « Icônes Americaines » au Grand-Palais

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Mars 2015 – Printemps du cinéma

Arrivée du printemps, Paris reprends des couleurs, ses habitants aussi.
Un mois où nous avons vécu la dernière éclipse solaire de notre vie…

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Ouverture de la Splendens Gallery – 37 rue Pasquier – 75008 Paris

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Ma douce Noémie

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Je vais partager un de mes secrets coiffure : à Paris avec le rythme de vie que je mène, je n’arrive tout simplement jamais à avoir un rendez-vous chez le coiffeur. En cherchant sur internet un coiffeur de nuit, j’ai découvert une superbe adresse : Night Hair Cut, c’est un petit bar vers Bastille, qui cache à l’étage ce charmant, talentueux et créatif coiffeur Ulises Benito. C’est certainement la première fois que je me suis sentie aussi choyée et écoutée par un coiffeur, sans regarder la montre. Samedi soir, petit cocktail à la main, je me suis sentie comme une reine. Vraiment si il y a une adresse coiffure à retenir c’est celle-ci !

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Cette année, j’ai eu la chance dans mon travail de m’occuper de la communication digitale du Printemps du Cinéma. Et c’est avec un immense plaisir que j’ai rencontré le vlogger cinéma Durendal. Ses vidéos : on les aime ou pas, il est assez clivant d’après ce que j’avais analysé sur internet. Pour ma part, je n’avais pas vraiment d’aprioris. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en rencontrant un Youtubeur. Mais j’ai été très agréablement surprise ! Je ne pensais pas rencontrer quelqu’un d’aussi sensible, sincère et attachant ! Belle rencontre du mois de Mars !

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Cette charmante brune aux yeux verts c’est Déborah, ma collègue de bureau chez Premium qui s’occupe de tous les projets cinéma et avec qui j’ai eu la chance de travailler pour le Printemps du Cinéma. Toujours de bonne humeur et souriante, c’est toujours un plaisir de travailler cote à cote.

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Prague en carton-pâte

Jamais je ne pensais tomber sur une ville aussi austère et froide que Prague, en République Tchèque. Avant la fashion week de Paris, fin Mars j’ai décidé de plier bagage et partir un week-end seule afin de me couper du travail. Etre connectée 24/24 sur mon téléphone, je n’en pouvais plus : J’avais besoin de la fameuse « Digital détox » et c’est ce que j’ai fait. Sur un coup de tête, j’ai utilisé un logiciel de tirage au sort automatique, j’y ai rentré les destinations les plus attractives de Lastminute, et les billets étaient bookés le mercredi pour partir le vendredi soir.
Si j’ai appelé ce post « Prague en carton-pâte », c’est vraiment parce que j’ai eu l’impression d’avoir passé 3 jours dans un décor de film, avec des figurants totalement antipathiques, froids et austères.
Cette ville, pour moi, c’est se plonger dans le livre de Kafka « le Château ».
Pour ceux qui l’ont lu, l’atmosphère qui règne dans ce livre est celle que j’ai ressentie tout le long de mon séjour. J’avais l’impression d’être dans le corps de K., l’étranger qui arrive dans un village où la population n’a guère envie d’être dérangée.
Mon avion avait 2 heures de retard, je me suis perdue dans le métro, j’ai pris un taxi et je me suis fait arnaquer comme une vraie touriste alors que le conducteur avait l’air agréable et me parlait même en russe. Je me suis jamais sentie aussi mal à l’aise en mangeant seule au restaurant, j’ai beaucoup marché, médité sur ma vie, et je ne regrette rien car j’ai quand même énormément apprécié l’architecture gothique de cette ville. D’ailleurs, afin de compenser la morosité ambiante du séjour, je me suis offert un vrai shot culturel : j’ai vu le Ballet de Tchaïkovski « Le lac des Cygnes » à l’Opéra, « Les quatre saisons de Vivaldi », Pachelbel, Brahms et Sarasate en concert.
Cerise sur le gâteau pour mon départ, histoire de marquer le coup : je me suis offert un petit musée de la torture histoire ne ne jamais oublier l’angoisse de cette ville.

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Et dire que je pensais au décollage que les tchèques avaient un certain humour…

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Vue de ma chambre d’hôtel. Charmant.

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Ma seule photo à Prague  afin de contrer le  « Pics or It Didn’t Happen »…
Par contre, j’ai remarqué que les gens n’ont vraiment plus l’habitude des appareils photos avec pellicule. Sans écran, ils sont incapable de cadrer les pieds !

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Génération « selfie stick », sans honte aucune.

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Probablement le meilleur repas du mois avec Goulash et brochette marinée, arrosé de la meilleure bière du monde.

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Le mur Lennon à Prague. Pour anecdote, John Lennon n’a jamais mis les pieds à Prague.
C’est surtout une petite attraction touristique où tout le monde fait la queue pour prendre des photos cool devant le tag de « Nirvana » ou « Pink Floyd, the wall ».
C’est aussi  le lieu de résidence d’un tchèque bien intentionné qui a trouvé le meilleur filon pour gagner de sa croute. Il passe sa journée à jouer et chanter des chansons des Beatles en roulant les « R » et au vue de sa coupelle, il se fait un bon paquet.

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L’horloge astronomique de Prague (Pražský orloj) fait aussi partie du patrimoine majestueux et morbide de Prague. En effet, pour le coup, la légende veut que l’on ait crevé les yeux à l’horloger Hanus, son créateur, afin de l’empêcher de reproduire son chef-d’œuvre ailleurs. Glauque.

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F1040025Le cimetière juif de Prague se trouve dans le quartier de Josefov,  il était en fonction de 1478 à 1786 soit 3 siècles durant ! J’ai pris la photo à travers un trou dans le mur car le cimetière était fermé.
Apparement le nombre exact de pierres tombales et de morts enterrés est imprécis car il y a parfois plusieurs couches de tombeaux, mais il est estimé à douze mille tombes pour un minuscule espace comme celui-ci…