H&M loves Paris Fashion Week

J’ai toujours eu de la chance aux concours, j’ai déjà gagné un fixie avec levi’s, une tablette graphique, des places de concerts, des abonnements et je ne sais quoi encore !
Encore jamais gagné de voyage, mais ça ne saurait tarder…
De fait, dès que je vois un concours, j’y participe par principe !
Pour cette pellicule, j’étais la grande gagnante France du concours H&M loves fashion week (et je promets de ne connaitre personne dans l’organisation !).
Du coup, pour moi et mon accompagnante Carole, on a eu la totale : coiffure, make-up, personal shoppers, carte cadeau pour s’habiller pour la soirée et un chauffeur privé qui nous a emmené au Grand Palais pour voir le défilé.
Le défilé était ouvert par la fabuleuse Caroline de Maigret aux platines dans une ambiance lunaire.
Il y avait toutes les tops sur le catwalk, mademoiselle Agnès, et bien d’autres…
Belle soirée qui mérite un petit article ! Et merci à la chance ! (et h&m bien-sûr)

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A partir de là, c’est les photos numériques de H&M :

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Prague en carton-pâte

Jamais je ne pensais tomber sur une ville aussi austère et froide que Prague, en République Tchèque. Avant la fashion week de Paris, fin Mars j’ai décidé de plier bagage et partir un week-end seule afin de me couper du travail. Etre connectée 24/24 sur mon téléphone, je n’en pouvais plus : J’avais besoin de la fameuse « Digital détox » et c’est ce que j’ai fait. Sur un coup de tête, j’ai utilisé un logiciel de tirage au sort automatique, j’y ai rentré les destinations les plus attractives de Lastminute, et les billets étaient bookés le mercredi pour partir le vendredi soir.
Si j’ai appelé ce post « Prague en carton-pâte », c’est vraiment parce que j’ai eu l’impression d’avoir passé 3 jours dans un décor de film, avec des figurants totalement antipathiques, froids et austères.
Cette ville, pour moi, c’est se plonger dans le livre de Kafka « le Château ».
Pour ceux qui l’ont lu, l’atmosphère qui règne dans ce livre est celle que j’ai ressentie tout le long de mon séjour. J’avais l’impression d’être dans le corps de K., l’étranger qui arrive dans un village où la population n’a guère envie d’être dérangée.
Mon avion avait 2 heures de retard, je me suis perdue dans le métro, j’ai pris un taxi et je me suis fait arnaquer comme une vraie touriste alors que le conducteur avait l’air agréable et me parlait même en russe. Je me suis jamais sentie aussi mal à l’aise en mangeant seule au restaurant, j’ai beaucoup marché, médité sur ma vie, et je ne regrette rien car j’ai quand même énormément apprécié l’architecture gothique de cette ville. D’ailleurs, afin de compenser la morosité ambiante du séjour, je me suis offert un vrai shot culturel : j’ai vu le Ballet de Tchaïkovski « Le lac des Cygnes » à l’Opéra, « Les quatre saisons de Vivaldi », Pachelbel, Brahms et Sarasate en concert.
Cerise sur le gâteau pour mon départ, histoire de marquer le coup : je me suis offert un petit musée de la torture histoire ne ne jamais oublier l’angoisse de cette ville.

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Et dire que je pensais au décollage que les tchèques avaient un certain humour…

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Vue de ma chambre d’hôtel. Charmant.

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Ma seule photo à Prague  afin de contrer le  « Pics or It Didn’t Happen »…
Par contre, j’ai remarqué que les gens n’ont vraiment plus l’habitude des appareils photos avec pellicule. Sans écran, ils sont incapable de cadrer les pieds !

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Génération « selfie stick », sans honte aucune.

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Probablement le meilleur repas du mois avec Goulash et brochette marinée, arrosé de la meilleure bière du monde.

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Le mur Lennon à Prague. Pour anecdote, John Lennon n’a jamais mis les pieds à Prague.
C’est surtout une petite attraction touristique où tout le monde fait la queue pour prendre des photos cool devant le tag de « Nirvana » ou « Pink Floyd, the wall ».
C’est aussi  le lieu de résidence d’un tchèque bien intentionné qui a trouvé le meilleur filon pour gagner de sa croute. Il passe sa journée à jouer et chanter des chansons des Beatles en roulant les « R » et au vue de sa coupelle, il se fait un bon paquet.

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L’horloge astronomique de Prague (Pražský orloj) fait aussi partie du patrimoine majestueux et morbide de Prague. En effet, pour le coup, la légende veut que l’on ait crevé les yeux à l’horloger Hanus, son créateur, afin de l’empêcher de reproduire son chef-d’œuvre ailleurs. Glauque.

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F1040025Le cimetière juif de Prague se trouve dans le quartier de Josefov,  il était en fonction de 1478 à 1786 soit 3 siècles durant ! J’ai pris la photo à travers un trou dans le mur car le cimetière était fermé.
Apparement le nombre exact de pierres tombales et de morts enterrés est imprécis car il y a parfois plusieurs couches de tombeaux, mais il est estimé à douze mille tombes pour un minuscule espace comme celui-ci…

Lost in November

Déjà fin Janvier 2015 et Novembre 2014 semble être enfoui dans une dimension parallèle…
Souvent, lorsque je me balade au hasard des traboules sombres de ma cervelle, j’essaie toujours de me situer à un moment précis de ma vie et essayer d’analyser ce que j’aurais pu penser à ce moment là – si on m’avait présenté un Polaroid de ma situation actuelle. Un vrai mindfuck cette dernière phrase (néanmoins les connaisseurs apprécieront).

Novembre,
Oui, je rentre de Stockholm le coeur rempli de mélodies de The Knife et vivant au jour le jour.
En soirée, les amis qui me présentent ont toujours ce silence confus avant de prononcer la phrase miracle et fourre-tout : « Alena, c’est une artiste« .
A Paris, le statut social est important – sans quoi deux inconnus ont du mal à lancer une conversation. « Tu fais quoi dans la vie? » « Tu fais quoi dans la vie? » « Tu fais quoi dans la vie? » « Tu fais quoi dans la vie? » « Tu fais quoi dans la vie? »  « Tu fais quoi dans la vie?« . Cette farce phrase qui revient si souvent dans les conversations mondaines. En toute honnêteté, il y a quelques années j’étais carriériste – maintenant j’aime juste que le travail soit bien fait, irréprochable. Ce détachement m’a permis d’avancer, bien plus que je n’aurais pu l’espérer. La fin de mon année de liberté approchait, je n’étais pas stressée, juste perdue, d’où le titre de l’article. Je ne savais pas vraiment où je devais aller, où je me sentais réellement confortable. J’avais commencé à envoyer mes CV aux galeries d’art, rencontrer les directeurs de galeries – mais ce milieu ne m’a pas mis à l’aise. J’ai presque trouvé que c’était avant tout du business et de la poudre aux yeux. Alors je me suis orienté vers l’art plus « humain » comme les associations qui aident la réinsertion sociale par le biais de l’art. Des emplois « tremplins » comme on les appelle. Je n’ai pas sauté bien haut. Et au fond je n’étais pas du tout pressée. J’ai continué à vivre avec mes vaches maigres et mon détachement. La liberté a son prix mais elle a aussi une fin.
Pour ma part, c’est une fin heureuse : un coup de fil une après-midi, une douzaine d’heures  d’entretiens et me voilà de nouveau sur les rails de la Fashion Industry. (La #FI pour le running-gag et les intimes qui me suivent depuis longtemps.) Et là, je prends le Polaroid de ma vie actuelle (ou #selfie, faut vivre avec son temps), et je le tends à « l’artiste » détachée de Novembre 2014 et je lui demande son avis.
Avis – qui restera à la discrétion de l’individu concerné.

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Génération #instafood.

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Entre deux entretiens et dans ma vague de ma passion horlogère,  j’ai aidé un artiste « sculpteur du temps » sur le salon Belles Montres à Paris. C’est Thierry de « Passion Horlogère » qui nous a mis en relation et c’était une expérience dans le thème du post : Hors du Temps.
Je vous invite chaleureusement à découvrir les oeuvres d’Alainpers sur son site, il a une perception vraiment intéressante et enrichissante du temps.

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J’ai connu Julien il y a presque dix ans maintenant. Nous étions des inconnus, et je ne sais pourquoi je l’avais invité à l’époque me rendre visite quelques jours à Valloire lorsque j’étais serveuse en saison d’été dans cette station-village. Nos discussions étaient sans fin, et elles le sont toujours : géopolitique, sociologie, regard sur le monde… Puis on s’est toujours suivis de près ou de loin au travers des villes et du temps après notre rencontre au coeur de la Maurienne. Chambéry, Lyon et maintenant Paris.

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Toujours fidèle aux Oliver Peel sessions – qui organise des concerts intimistes en appartement.
J’en ai déjà parlé dans ma pellicule de Mars 2014 – avec  Frida Hyvönen.

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La magnétique Clara Luciani du groupe Hologram.

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The Knife à Stockholm

La première fois que j’ai entendu The Knife, c’était en avril 2007. J’étais alors en première année d’école de communication et j’effectuais mon premier stage à l’entreprise dans le département marketing à l’office de Tourisme de Méribel.
J’ai rarement la mémoire des dates – mais cet instant – je le revis à chaque fois lorsque j’y pense. En effet, je suis assez difficile dans mes préférences musicales, et il est vraiment rare qu’une musique puisse me saisir, me pétrifier et arrêter le cours du temps lorsque je l’entends. The Knife, le live d’Heartbeats (reprise de José Gonzales) m’a fait cet effet.

Méribel, au coeur des trois vallées, est une station très cosmopolite, les saisonniers sont avant tout anglophones et la langue anglaise y est presque officielle. Beaucoup d’anglais, d’australiens y viennent tous les ans et s’y retrouvent, enclavés et isolés dans une sorte de seconde résidence au coeur des alpes. A l’époque, je ne parlais pas très bien anglais, mais pour ceux qui ont vécu les « saisons », ça ne pose jamais un vrai problème. Je ne me rappelle absolument pas comment on communiquait, mais tout le monde se retrouve à droite à gauche dans les chalets et appartements de saisonnier minuscules et on finit toujours par trouver une langage commun autour d’un petit verre, une guitare ou d’une playlist.

Un soir, j’étais avec mon amie russe Maria, et nous avons atterri dans un minuscule appartement de peut-être 15m2 où 8 saisonniers vivent ensemble empilés sur 3 lits superposés et matelas par terre. L’un d’eux, Lee Dobson, un saisonnier néo-zélandais, qui enchainait l’hiver de la Nouvelle-Zélande avec l’hiver français, était en extase devant un groupe et voulait absolument nous le faire découvrir. Et il me met la chanson criminelle : celle qui va me faire adorer the Knife et m’envoyer en Stockholm 7 ans après, pour le dernier des derniers concerts du collectif à Stockholm.
Une sorte d’effet papillon lorsqu’on y pense : qui aurait pu croire qu’une simple soirée entre une dizaine de personnes qui se comprennent à peine puisse me transporter en Suède 7 ans après ? La magie du destin.

Quand j’ai appris la séparation du groupe dans l’interview de Dazed and Confused il y a 3 mois : j’étais atterrée. Et Jeremy a pris les devants et m’a envoyé le plus beau cadeau du monde : une place pour leur dernier concert, chez eux à Stockholm.


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Notre pied-à-terre Airbnb : une décoration très « lagom« , super bien situé et gigantesque.
Si vous voulez le contact – notre hôte Isabelle était formidable, je vous donnerai son mail !

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The Knife – Shaking the habitual Tour

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La gentillesse et l’hospitalité des suédois est une chose qui m’a frappé lors de notre séjour à Stockholm. La population est bien moins nombreuse que dans d’autres capitales et les gens prennent le temps au quotidien. En les observant interagir entre eux, ils ont toujours un mot gentil, une attention, du respect les uns envers les autres. Il n’y a pas de stress ambiant et même au supermarché, les caissiers prennent ne serais-ce que trente secondes pour parler à chaque client, sourire et plaisanter.
C’était vraiment agréable à voir, et lorsque nous étions concernés – nous nous sommes vraiment sentis bien accueillis.
A la sortie du concert, nous avons rencontré quelques fans, qui nous ont instantanément proposé de les suivre boire un verre dans le centre de Stockholm; nous avons fait la connaissance de Maria, Sofia et leurs bande d’amis et nous avons évidemment gardé contact.

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Maria et Sofia.

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Sur la recommandation d’Isabelle, notre hôte Airbnb, nous sommes allés déjeuner dans un restaurant végétarien (Hermans) – où tout était libre service. Un buffet quoi. Le restaurant est situé sur une falaise ce qui donne une vue magnifique sur la ville. Nous sommes restés au restaurant jusqu’à la tombée de la nuit, je recommande cet endroit à quiconque s’arrête à Stockholm

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« C’est LUI » comme le disait Joséphine

A la fin de la Fashion Week, Paris a repris sa forme d’origine : sans fioritures – sans créatures.
De quoi faire voyager ses papilles au Marché des Enfants Rouges avec un bon couscous, comme là-bas – au soleil. Ca me rappelle mes 17 ans, où j’avais décidé à la fin d’un petit job d’été d’aller au Maroc, toute seule avec mon sac à dos. J’étais arrivée en pleine nuit et j’avais découvert la splendeur de la place Jemaa-El-Fna rayonnante de mille feux, et de milles viandes grillées. J’étais une grande rêveuse, et j’avais vu un blond qui mangeait seul. Je lui avais imaginé une vie, une famille, des passions et je l’avais dessiné discrètement sur mon carnet à croquis. Cet étranger pâle, dans la nuit de Marrakech qui restera à jamais un inconnu pour moi. Etranger que j’avais volé à coups de quelques traits de crayon. A l’époque je n’avais pas les moyens d’avoir un appareil photo, alors j’empreintais souvent celui de mon amie Solène. Je n’ai pas le souvenir d’en avoir eu un pendant le voyage, alors je volais la vie des inconnus avec mon crayon. Aujourd’hui je jongle entre la peinture et la photo. J’ai l’immédiateté de l’image avec l’un et le pouvoir d’illustrer ma vision dans l’autre. Mais je n’arrive pas encore à trouver la balance, le média qui me catharsise le plus. Peut-être qu’un jour le fruit des deux donnera quelque-chose avec quoi je m’exprimerai le mieux. Seul le temps le dira.

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Avec Louise Follain, que j’avais photographié pour C-Heads Magazine (à voir dans cet article)

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Au vestiaire à la soirée du magazine LUI, le mag de Frédo.

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Un inconnu à la soirée de Lui magazine (qui de mémoire travaillait chez Paris-Match, mais cette photo reste un mystère.)

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Un diner chez Vianney, qui nous avait concocté un poulet à l’indienne.

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Le Quiz du Motel, une petite tradition du dimanche soir qui fait travailler les méninges avant de reprendre la semaine.

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Nous avons visité des ateliers d’artistes avec Carole et Marianne pendant les portes ouvertes du 17,18, 19 Octobre.

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Passion Horlogère

Beaucoup de concerts et une belle découverte au mois de septembre : L’Horlogerie.

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 Mobb Deep au Citadium à Paris.

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J’ai eu la chance de gagner une place pour le concert de The Horrors avec Converse, et l’organisation était absolument géniale.
Le lieu était tenu secret jusqu’au dernier moment et des camions militaires nous ont amené dans les souterrains des Crayères des Montquartiers. Non seulement le concert et les boissons était gratuits, en plus l’accueil était dingue : à l’entrée du sous-terrain on pénétrait dans un couloir sombre aux murs de pierre qu’on éclairait avec nos chandelles. L’acoustique était un peu moyenne cependant car je doute que ce lieu soit conçu pour. Mais tous les éléments étaient bons pour une soirée hors du temps.

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Clara Luciani – Chanteuse du groupe Hologram, croisée au concert de The Horrors.

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Au concert de mon ami Max, du groupe Pirates of Neptune au bus Palladium.

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Cet été, en envoyant une série de photos à proposer aux magazines, j’ai – sans le faire exprès – envoyé mon portfolio à un magazine d’Horlogerie : Passion-Horlogère. Mais mon correspondant, Thierry, a pris cela avec humour et je me suis intéressée de plus près à sa passion. J’essaie de ne jamais rater une occasion de découvrir un nouvel univers ! Et Thierry m’a proposé en retour, d’assister à un cours d’initiation à l’horlogerie en partenariat avec Objectif Horlogerie. J’en fus ravie ! C’était réellement passionnant. J’ai découvert comment fonctionne une montre mécanique et découvert le concept du mouvement perpétuel d’une montre activé par le mouvement d’un poignet. J’ai pu démonter les engrenages puis les remonter. Et la fin de la session j’ai même eu le droit à un diplôme de « découverte de l’horlogerie » et nous sommes allés déjeuner au Dôme du Marais avec l’équipe de passionnée de l’horlogerie. On m’a montré des modèles magnifique que chacun avait apporté pour échanger autour de l’horlogerie. J’ai vraiment été conquise et subjuguée par cette expérience. Pour pousser plus loin l’expérience, Thierry m’a envoyé son livre 100 Montres Cultes afin que je puisse me familiariser avec le milieu.

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La passion jusqu’au bout des orteils !

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Thierry et l’équipe de participants à la découverte de l’Horlogerie.

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Thierry dédicaçant son livre au Dôme du Marais.

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 Le Dôme du Marais – Paris

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De mémoire, c’était un modèle un ancien modèle Jaeger Lecoultre (les connaisseurs me corrigeront si ce n’est pas le cas).

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Au festival de la maison Muller où j’ai été invitée par Violaine Carrère du Studio  Silver Clash.
C’est la maison où j’avais organisé la finale du concours de mannequins avec l’agence pour qui j’avais travaillé en tant que responsable de communication.

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Sculpture en sucre noir réalisée par le pâtissier Guillaume Sanchez

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Mapping sur un éléphant au grenier de la maison Muller, avec Violaine Carrère.

September Issue – Simplement.

Ah Septembre ! C’est le premier mois de l’année de la mode ; on sait déjà ce que l’on va porter l’été 2015, les magazines de mode pèsent plus lourd que Guerre et Paix de Tolstoï, et le champagne est moins cher que l’eau dans les clubs : Il est gratuit.
J’ai découvert cette année que la flute de champagne c’est #old, et que désormais on le boit « en piscine » aux open bar, avec des glaçons – le tout dans des verres promotionnel. Le luxe renie le luxe.
C’est la course au look le plus excentrique et à la soirée la plus en vue. On tremble déjà en se demandant ce que Rihanna va porter – et la gent masculine espère secrètement qu’elle ne portera rien. Kim Kardashian, de front row en front row, en oublie son enfant et John Galliano présente son majeur à toute l’industrie en rejoignant la maison Margiela.
Que de changements et pas une ride supplémentaire sur le visage d’Anna Wintour, elle nous répond juste à 73 questions et pas plus.
Du coté des mortels : tout va bien. Nous sommes juste sorties entre copines chez ledit Galliano et à quelques September-Issue-Parties.
Ma partenaire minceur a été Priscilla cette année, cheveux neige et teint Milka.

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Déjeuner brainstorming avec Priscilla dans les hauteurs de Montmartre

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Night Issue party du Magazine Antidote au ZinZin – Paris 6ème

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Le #seriousbusiness n’étudie plus les fluctuations de la bourse, non.

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Loin des stroboscopes et du champagne des quartiers huppés, nous avons décidé d’installer notre Fashion Week à Belleville.
Cocktails de pois chiches et rouleaux de Spring/Summer 2015.

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La soirée Vogue Fashion Night Out à la boutique Galliano

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 Les plastiscines – Boutique Galliano

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Des individus s’exerçant à l’art du selfie

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Soirée de l’ouverture de la boutique Celio Club

Les Deux-Alpes – Ancienne et future maison

J’ai habité aux Deux-Alpes une bonne partie de ma jeunesse. De 2006 à 2011, j’ai enchainé les petits boulots de barmaid les saison d’été et terminé par une saison d’hiver formidable en 2010.
Je voulais à tous prix assouvir ma passion du snowboard et en faire au maximum.
Tous les jours, quelles que soient les conditions météo (ciel bleu, neige, jours blanc, etc) je montais rider à 10h matin, pour finir la journée à 16h, puis enchainer le travail au bar de 17h à 2h du matin.
Les jours blancs, je ridais à l’aveuglette, juste pour le plaisir des sensations et parce que je connaissais les pistes par coeur. En arrivant à Paris, j’ai beaucoup souffert du manque de neige et de sensations fortes, je regardais des vidéos de snowboard à ma pause déjeuner au bureau et même les webcams des stations.
Ca virait à l’obsession ! Puis j’ai trouvé un bon générique : le cruiser. J’ai acheté une DogTown à Paris, et j’ai ridé autant que je pouvais, descentes de Ménilmontant ou Belleville la nuit et pour tous mes déplacements à droite à gauche.Malheureusement, à l’époque, le skate et la mode étaient peu compatibles, il fallait choisir d’être bien habillée pour le travail ou skater. J’étais mal à l’aise de rider en jupe ou en smoking, mais maintenant ça m’est complètement égal. Toutes les campagnes de pub de luxe ont commencé à utiliser les longboards, cruisers et skate. Les penny se sont multipliées sous les bras des filles et des « hipsters » (mais très peu sous leurs pieds). On en voit partout à paris, de toutes les couleurs, c’est beau mais ça ride peu. Un jour, j’avais ma board sous le bras, et des types avec des penny ont fait « hey, la fausse skateuse, on fait la course ? », j’ai balancé ma board, et je les ai largement tracé. Un coucou de malice en me retournant en guise d’adieu.

Désormais, après des dizaines de kilomètres dans les rues de Paris, lorsque je porte ma board sous le bras, et j’ai presque honte – honte de passer pour une « poseuse », alors même les jambes tremblantes, je me remets à skater. Parce que c’est ma vraie passion.
Cet été, comme tous les autres, j’ai snobé la plage pour aller faire du snowboard sur le glacier des Deux-Alpes.

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Nico et Betty sont mes meilleurs amis sur la station, je suis toujours accueillie les bras ouvert dans leur petit chalet à n’importe quelle époque de l’année. Entre : entre skate, snowboard, motocross (que j’ai tenté cette année), toutes les gourmandises extrêmes sont au rendez-vous avec eux.

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My mother : a brilliant photographer

A la fin des vacances d’été en Savoie, comme tout individu qui respecte les bons plans, j’ai trouvé mon billet de train sur un site de revente de billets en ligne. Avec ma mère, nous avons pris la voiture pour aller chercher la récompense – à celui, qui a eu la chance de rester encore un peu plus dans la région avant de rejoindre le ciel gris de Paris.
Il fallait aller chercher le billet dans un village perdu après le Tunnel du chat, et nous avons pris la route. Sur le chemin, nous avons vu des décors fabuleux et nous avons décidé de faire quelques haltes pour les découvrir. Des carrières abandonnées, des grottes, des lacs, des rivières : des paysages à couper le souffle et un temps à en oublier l’existence de la carence en vitamine D. Ma mère a pris mon appareil photo argentique et a voulu me photographier comme je le fais avec les autres : de manière spontanée. On a passé un super moment à s’amuser et avec son regard de mère, elle a su saisir des instants de vraie liberté. Je n’avais qu’une pellicule dans mon appareil, mais lorsque je l’ai développée, j’ai été frappée par le talent de ma mère, son oeil, sa manière de saisir l’instant. J’étais subjuguée au point d’en oublier que j’étais la « modèle ».
Je lui ai demandé s’il elle était d’accord de publier cette série et le magazine autrichien C-Heads (avec qui j’avais collaboré pour cette série) m’a répondu dans la demi-heure très enthousiaste à coups de : « wonderful « , « such a good idea », « we love it » !
J’étais tellement fière !

Ci-dessous, quelques photos non-publiées et quelques unes de la série.
La série est disponible sur ce lien : http://www.c-heads.com/2014/09/16/c-heads-exclusive-alena-gaponova-a-photographer-shot-by-her-mother/

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Photographies par Olga Molodova