rooftop

Les collectionneurs m’ont toujours fasciné.

Il y a quelques années dans le cadre d’une recherche, j’avais étudié en psychosociologie les diverses facettes des tueurs en série. Et figurez-vous : il existe un lien très étroit entre le collectionneur et le tueur en série : il s’agit du fait de vouloir s’approprier un objet ayant une charge émotionnelle forte, puis les accumuler. C’est Le fameux « trophée » du tueur en série. Chaque collectionneur se sent et/ou est inconsciemment imprégné par l’histoire d’un objet particulier. Le posséder : c’est vivre ou revivre par procuration un moment de plaisir. Les accumuler, c’est multiplier ces moments de plaisir – conscients ou inconscients. Le collectionneur est en théorie attiré par la valeur (objective ou subjective) de l’object : en le possédant, il s’approprie de fait l’univers de l’objet. Par exemple, un collectionneur d’armes, veut inconsciemment intégrer à sa personnalité les attributs inhérents à l’arme comme : le risque, la maitrise d’autrui et de la Vie, la pouvoir et – selon sa culture – les valeurs historiques de l’arme. Pour un collectionneur d’armes élevé dans société occidentale : c’est le titre de noblesse, la richesse, le contrôle et le respect que celui-ci recherchera inconsciemment en possédant ces objets.
C’est un sujet sur lequel je pourrais m’épancher durant des heures, et c’est d’ailleurs l’un de mes outils d’analyse préféré lorsque je cherche à connaitre la personnalité de quelqu’un.
Enfin, tout cela pour introduire cette pellicule un peu spéciale où j’ai en partie capturé les échantillons d’un collectionneur inconnu. Un obsédé du caillou.
Photos, affiches « maison », sculptures, mobilier autour de l’univers de la pierre, du rocher, du caillou.
Le petit plus, c’est que chaque caillou se doit de ressembler à un visage humain, voila. VOILA.
C’est ce que j’en ai déduit, car je n’ai pas eu la chance de connaitre ce collectionneur…
Le monde est bien surprenant.

Everydayz

Caroline de Maigret et Agathe Mougin

Dans le cadre d’une formation professionnelle intensive en anglais, j’ai pu faire un petit saut à Londres, avant de passer une semaine dans une famille et à l’université de PortsMouth. J’ai revu Margaux, une ancienne camarade d’école de communication avec qui j’ai pu découvrir le Londres du coté de Shoreditch et le Londres vesperal avec ses miracles.

Je connais Margaux depuis l’école de communication, elle est arrivée en troisième année mais nous n’avions jamais été très proches. De passage à Londres – où elle habite depuis trois ans – elle m’a logée chez elle et son copain ce qui nous a permis de nous re-découvrir après toutes ces années ! Margaux travaille comme directrice UK d’une galerie d’art d’un très nouveau genre (My Art Invest) : basé sur un concept boursier – chacun peut investir une ou plusieurs parts dans une oeuvre d’art contemporain. Elle tient également un blog de mode très suivi : http://www.bubblespolkadots.com.

Au 8 Hoxon Square – Londres

Margaux et sa petite chienne Hayley

Le soir de mon arrivée, Margaux devait se rendre à un anniversaire en rooftop, elle m’a emmené avec elle et l’endroit était vraiment très agréable avec une lumière fantastique. Dans la soirée, j’ai rencontré pas mal de… français. Il y en a énormément à Londres et je ne m’y attendais pas du tout.

Dans la journée Margaux a eu le temps de changer de coupe et de couleur en choisissant un blond platine très estival.

Le soir venu, nous sommes allées au Cirque Le soir, un club où travaille Lucas – le copain de Margaux – un club qui sort du commun avec des freaks, des nains, des cracheurs de feu et autres miracles à voir uniquement sur place.

Si vous avez oublié de mettre du déo, de mettre de l’huile sur les fesses… il y a une ribambelle de produits de beauté que vous pouvez utiliser dans les toilettes, à condition bien-sûr de laisser une petite gratification à Dame Pipi.

Margaux et Lucas, en couple depuis plus de 3600 jours.

Les collectionneurs d’été

London – Juin 2014