Mai, Décide la destinée

« Le mois de mai, de l’année,  Décide la destinée. »

Un terme régit ma vie c’est la résilience, mon fil d’aplomb.
C’est un mot magnifique, une formule magique ! J’aime particulièrement son étymologie qui vient du latin resilio – ire, et qui littéralement signifie « sauter en arrière ». Tous les jours de ma vie, ces plus de 10000 jours sur terre, j’ai sauté en arrière. A chaque échec, à chaque mauvaise rencontre, à chaque impasse : J’ai sauté en arrière. C’est un vrai cadeau, un don de la vie, ou plutôt : un don de ma mère. C’est en observant ma mère, pendant mon enfance, sa capacité de rebondir qui a fait de moi qui je suis maintenant. J’admire son courage incroyable et pour toujours.

La résilience, c’est donc cette capacité de rebondir indescriptible, une force positive d’une violence rare. De fait, je n’ai pas peur de l’avenir, je n’ai pas peur de tomber, je n’ai pas peur de faillir.

Parce que je sais que je possède malgré moi, cette force que je ne maitrise pas et qui survient au moment le plus dur et ce, comme par enchantement. Peut-être qu’en me lisant, certains se diront : « oh mais quelle prétention » ! Non, non, non. Je décris cette résilience car j’admets cette force. En la connaissant je peux prendre des risques. Et comme disait Robert Fitzgerald Kennedy : « Seuls ceux qui prennent le risque d’échouer spectaculairement réussiront brillamment. »
Je suis donc prête à continuer d’échouer brillamment et d’apprendre de mes erreurs. Je sais que la majorité de ceux qui me croisent me trouvent effrontée, insolente, maladroite et parfois impudique. Mais ce sont ces défauts et cette naïveté assumée avec lesquelles j’accepte d’avancer et ne pas reproduire les mêmes erreurs. En mai, j’accepte ma destinée.

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L’exposition Jean-Paul Gaultier au Grand Palais vaut vraiment le détour, je recommande à tous ceux qui ont la patience de faire la queue…

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Exposition de Jean André – Red Bull Space – 75002 Paris

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Jean devant son oeuvre

10 000 Jours sur terre

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La queue pour la projection de la version intégrale de Stalker de Tarkovski (mon film préféré de tous les temps) devant le cinéma du Luminor à Paris.

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Fresque de Robert Combas, rue des Haudriettes à Paris

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Concert des Moonsters à l’Alimentation Générale  – Paris 11ème

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Octave et Max

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Je suis allée voir l’exposition sur Hervé Télémaque au Centre Georges Pompidou, puis j’ai déambulé une fois de plus, entre les oeuvres de la  collection permanente d’art contemporain…

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Après avoir commencé mon projet des 100 jours pour l’art, j’ai reçu cette gigantesque boite de 33 kilos recelant un support sur lequel je vais travailler jusqu’au 1er Juin.  Et que ceux qui le désirent pourront découvrir lors d’une exposition collective le 17 Juin à Paris.

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Le soir du 6 mai, j’ai pris cette photo car cette lumière, ce sol humide m’ont curieusement émus. J’ai ressenti quelque chose de très fort à peine 10 minutes avant de me rendre dans un bar, accompagnée de mon amie Iseult, jeune photographe particulièrement talentueuse qui voulait faire avec moi un test shoot look festival « Coachella » dans la cour d’un bar. J’ai accepté tout en pensant au fond de moi que le temps n’étais pas vraiment propice. Il y avait un vent très fort et il faisait froid. Je portais une robe en soie à fleurs très fine et j’étais frigorifiée. En arrivant dans la cour de ce bar, je n’ai absolument rien compris : il y avait énormément de monde alors qu’on était sensées être que toutes les deux en ce mercredi soir…
Et là, c’était le choc, tous mes amis s’étaient rassemblés pour me faire une surprise pour mes 10000 jours sur terre !!!! Native de fin décembre, je fête rarement mon anniversaire – sinon jamais, et la mesure du temps m’a toujours obsedée (c’est aussi pour cette raison que j’adore l’horlogerie). D’ailleurs, j’avais depuis longtemps calculé la date de mes 10000 jours…  Je savais que c’était ce jour là, mais pour le coup : je n’ai rien vu venir.
J’étais tellement sous le choc que je n’ai pu réaliser que le lendemain matin.
Une forte et belle soirée que je n’oublierai jamais, merci encore une fois à ma véritable amie Carole qui s’est chargée de toute l’organisation et qui a su déjouer mon sens de l’observation !

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Les photos suivantes ont été faites en numérique par mon ami Laurent

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Carole et Max

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Pellicule Avril 2015

Je ne saurais jamais l’expliquer, mais pour moi Avril était un mois Suédois. Parce que.

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La Rue du Chat-qui-Pêche est parfois présentée comme la rue la plus étroite de la capitale . Située dans le quartier de la Sorbonne dans le 5ème arrondissement, sa largeur est de 1,80 mètre.
Nous l’avons démontré.

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Chez Nick’s Pizza – avec la pizza préférée de Michelangelo, Léonardo, Raphael et Donatello…

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Décrochage de l’exposition Cavale de Idir Davaine à la galerie Le Huit – 8 boulevard Saint Martin – 75010 Paris.

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Concert de Tove Styrke, pop Suédoise au théâtre Les étoiles – 75010 Paris

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Institut Suédois – 11 rue Payenne – 75011 Paris

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Mars 2015 – Printemps du cinéma

Arrivée du printemps, Paris reprends des couleurs, ses habitants aussi.
Un mois où nous avons vécu la dernière éclipse solaire de notre vie…

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Ouverture de la Splendens Gallery – 37 rue Pasquier – 75008 Paris

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Ma douce Noémie

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Je vais partager un de mes secrets coiffure : à Paris avec le rythme de vie que je mène, je n’arrive tout simplement jamais à avoir un rendez-vous chez le coiffeur. En cherchant sur internet un coiffeur de nuit, j’ai découvert une superbe adresse : Night Hair Cut, c’est un petit bar vers Bastille, qui cache à l’étage ce charmant, talentueux et créatif coiffeur Ulises Benito. C’est certainement la première fois que je me suis sentie aussi choyée et écoutée par un coiffeur, sans regarder la montre. Samedi soir, petit cocktail à la main, je me suis sentie comme une reine. Vraiment si il y a une adresse coiffure à retenir c’est celle-ci !

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Cette année, j’ai eu la chance dans mon travail de m’occuper de la communication digitale du Printemps du Cinéma. Et c’est avec un immense plaisir que j’ai rencontré le vlogger cinéma Durendal. Ses vidéos : on les aime ou pas, il est assez clivant d’après ce que j’avais analysé sur internet. Pour ma part, je n’avais pas vraiment d’aprioris. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en rencontrant un Youtubeur. Mais j’ai été très agréablement surprise ! Je ne pensais pas rencontrer quelqu’un d’aussi sensible, sincère et attachant ! Belle rencontre du mois de Mars !

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Cette charmante brune aux yeux verts c’est Déborah, ma collègue de bureau chez Premium qui s’occupe de tous les projets cinéma et avec qui j’ai eu la chance de travailler pour le Printemps du Cinéma. Toujours de bonne humeur et souriante, c’est toujours un plaisir de travailler cote à cote.

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H&M loves Paris Fashion Week

J’ai toujours eu de la chance aux concours, j’ai déjà gagné un fixie avec levi’s, une tablette graphique, des places de concerts, des abonnements et je ne sais quoi encore !
Encore jamais gagné de voyage, mais ça ne saurait tarder…
De fait, dès que je vois un concours, j’y participe par principe !
Pour cette pellicule, j’étais la grande gagnante France du concours H&M loves fashion week (et je promets de ne connaitre personne dans l’organisation !).
Du coup, pour moi et mon accompagnante Carole, on a eu la totale : coiffure, make-up, personal shoppers, carte cadeau pour s’habiller pour la soirée et un chauffeur privé qui nous a emmené au Grand Palais pour voir le défilé.
Le défilé était ouvert par la fabuleuse Caroline de Maigret aux platines dans une ambiance lunaire.
Il y avait toutes les tops sur le catwalk, mademoiselle Agnès, et bien d’autres…
Belle soirée qui mérite un petit article ! Et merci à la chance ! (et h&m bien-sûr)

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A partir de là, c’est les photos numériques de H&M :

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Prague en carton-pâte

Jamais je ne pensais tomber sur une ville aussi austère et froide que Prague, en République Tchèque. Avant la fashion week de Paris, fin Mars j’ai décidé de plier bagage et partir un week-end seule afin de me couper du travail. Etre connectée 24/24 sur mon téléphone, je n’en pouvais plus : J’avais besoin de la fameuse « Digital détox » et c’est ce que j’ai fait. Sur un coup de tête, j’ai utilisé un logiciel de tirage au sort automatique, j’y ai rentré les destinations les plus attractives de Lastminute, et les billets étaient bookés le mercredi pour partir le vendredi soir.
Si j’ai appelé ce post « Prague en carton-pâte », c’est vraiment parce que j’ai eu l’impression d’avoir passé 3 jours dans un décor de film, avec des figurants totalement antipathiques, froids et austères.
Cette ville, pour moi, c’est se plonger dans le livre de Kafka « le Château ».
Pour ceux qui l’ont lu, l’atmosphère qui règne dans ce livre est celle que j’ai ressentie tout le long de mon séjour. J’avais l’impression d’être dans le corps de K., l’étranger qui arrive dans un village où la population n’a guère envie d’être dérangée.
Mon avion avait 2 heures de retard, je me suis perdue dans le métro, j’ai pris un taxi et je me suis fait arnaquer comme une vraie touriste alors que le conducteur avait l’air agréable et me parlait même en russe. Je me suis jamais sentie aussi mal à l’aise en mangeant seule au restaurant, j’ai beaucoup marché, médité sur ma vie, et je ne regrette rien car j’ai quand même énormément apprécié l’architecture gothique de cette ville. D’ailleurs, afin de compenser la morosité ambiante du séjour, je me suis offert un vrai shot culturel : j’ai vu le Ballet de Tchaïkovski « Le lac des Cygnes » à l’Opéra, « Les quatre saisons de Vivaldi », Pachelbel, Brahms et Sarasate en concert.
Cerise sur le gâteau pour mon départ, histoire de marquer le coup : je me suis offert un petit musée de la torture histoire ne ne jamais oublier l’angoisse de cette ville.

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Et dire que je pensais au décollage que les tchèques avaient un certain humour…

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Vue de ma chambre d’hôtel. Charmant.

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Ma seule photo à Prague  afin de contrer le  « Pics or It Didn’t Happen »…
Par contre, j’ai remarqué que les gens n’ont vraiment plus l’habitude des appareils photos avec pellicule. Sans écran, ils sont incapable de cadrer les pieds !

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Génération « selfie stick », sans honte aucune.

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Probablement le meilleur repas du mois avec Goulash et brochette marinée, arrosé de la meilleure bière du monde.

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Le mur Lennon à Prague. Pour anecdote, John Lennon n’a jamais mis les pieds à Prague.
C’est surtout une petite attraction touristique où tout le monde fait la queue pour prendre des photos cool devant le tag de « Nirvana » ou « Pink Floyd, the wall ».
C’est aussi  le lieu de résidence d’un tchèque bien intentionné qui a trouvé le meilleur filon pour gagner de sa croute. Il passe sa journée à jouer et chanter des chansons des Beatles en roulant les « R » et au vue de sa coupelle, il se fait un bon paquet.

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L’horloge astronomique de Prague (Pražský orloj) fait aussi partie du patrimoine majestueux et morbide de Prague. En effet, pour le coup, la légende veut que l’on ait crevé les yeux à l’horloger Hanus, son créateur, afin de l’empêcher de reproduire son chef-d’œuvre ailleurs. Glauque.

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F1040025Le cimetière juif de Prague se trouve dans le quartier de Josefov,  il était en fonction de 1478 à 1786 soit 3 siècles durant ! J’ai pris la photo à travers un trou dans le mur car le cimetière était fermé.
Apparement le nombre exact de pierres tombales et de morts enterrés est imprécis car il y a parfois plusieurs couches de tombeaux, mais il est estimé à douze mille tombes pour un minuscule espace comme celui-ci…