Month: juin 2015
Juin au masculin
Qu’est l’homme?
....Éphémères !
Qu’est l’homme ? Que n’est pas l’homme ? L’homme est le rêve
D’une ombre…Mais quelquefois, comme
Un rayon descendu d’en haut, la lueur brève
D’une joie embellit sa vie, et il connaît
Quelque douceur…
Pindare
Hymne Pythique, 95-100
Préparation de la semaine de la mode masculine à Paris – j’ai eu la chance de passer un dimanche de castings à l’agence Premium et y capturer quelques instants de vie…
Pepijn Goud et Alexia Collinson (ma community Manager)
Paulo
Probablement l’un de mes meilleurs concerts improvisés du mois de Juin : les Sisters of Your Sunshine Vapor – du bon rock psyché de Détroit comme je l’aime.
Violaine, cette magnifique blonde sulfureuse, gère le studio photo Silver Clash à la Splendens Factory mais elle a plusieurs cordes à son arc : elle est également la créatrice du White, un nouveau concept store basé sur la vente et l’exposition d’oeuvres d’art et d’objets design uniquement blancs.
Velvet Underground – Who Loves the Sun
Juin – Les jumeaux astraux
C’est 5 Juin 2015, il reste 209 jours avant la fin de l’année, et c’est aussi la date à laquelle sont nés mes trois jumeaux astraux préférés : Octave, Max et Noémie.
C’est aussi séparation officielle de la Serbie-et-Monténégro en deux pays distincts en 2006 et l’inauguration du musée Grévin à Paris en 1882… Mais on pourra en parler autour d’un café la prochaine fois…
Mai, Cinq heures du soir
Au Cabaret-Vert, cinq heures du soir
Depuis huit jours, j’avais déchiré mes bottines
Aux cailloux des chemins. J’entrais à Charleroi.
– Au Cabaret-Vert : je demandai des tartines
Du beurre et du jambon qui fût à moitié froid.
Bienheureux, j’allongeai les jambes sous la table
Verte : je contemplai les sujets très naïfs
De la tapisserie. – Et ce fut adorable,
Quand la fille aux tétons énormes, aux yeux vifs,
– Celle-là, ce n’est pas un baiser qui l’épeure ! –
Rieuse, m’apporta des tartines de beurre,
Du jambon tiède, dans un plat colorié,
Du jambon rose et blanc parfumé d’une gousse
D’ail, – et m’emplit la chope immense, avec sa mousse
Que dorait un rayon de soleil arriéré.
Arthur Rimbaud