J’ai toujours eu une opinion mitigée concernant Andy Warhol – même après avoir lu sa biographie et de nombreux ouvrages à son sujet – le doute planait.
Puis un jour de décembre, en nageant dans l’océan internet – par sérendipité – je suis tombée sur cette citation de Shirley Temple : « J’ai compris que le Père Noël n’existait pas quand j’avais 5 ans. Je suis entrée dans un grand magasin et il m’a demandé un autographe.«
Je savais qu’Andy était un fervent admirateur de Shirley et par association – j’ai décidé de me soulager enfin la conscience et me positionner à son sujet : J’ai décidé de ne pas aimer Andy Warhol. Je respecte son oeuvre, mais son personnage.
Sa liaison passionnelle avec l’argent, son matérialisme, sa relation ambigue avec sa mère, ses caprices, sa soumission face aux autres créateurs… Tout cela me faisait froid dans le dos.
C’était un visionnaire certes – mais malgré lui. Son caractère reflète bien ce que nous sommes – ma génération et moi en 2015 : des nombrilistes américanisés, poseurs et impudiques.
Et oui, nous sommes tous des Andy Warhol bouffant des hamburgers seuls derrière nos écrans.
Et c’est bien pour cette raison que son personnage m’a tant intrigué et pourquoi je ne l’aime pas : « On voit la paille dans l’oeil de son voisin, mais pas la poutre dans le sien ».
Pour conclure : Andy Warhol je t’aime bien au fond, tu nous fais remuer au dessus de ta tombe sans inscription.
Car à la fin de ta vie, tu as bien fini par comprendre ce que nous sommes vraiment : des anonymes.
Collier d’une serveuse dans un restaurant Thai.
Soirée Seiko avec une heure de découverte sur la fabrication horlogère des mécanismes au Japon.
Nous avons fêté l’ « Avent » Suédois chez Micha et Pierre – la tradition veut que chaque dimanche précédent Noël, se réunissent les amis pour boire du vin chaud Suédois (le Glögg) et des pâtisseries traditionnelles Suédoises (des Kanelbullar – juste à coté des Gingerbread sur la photo confectionnés par la talentueuse Carole) et des Pepparkakor. Quatre bougies portant les numéros correspondant au numéro du dimanche précédant Noël (pour l’occasion, nous avons allumé les 4 d’un coup !).
Pour mon anniversaire (le 19 décembre) j’ai reçu un magnifique chaton Persan-chinchilla par Jeremy. Nous l’avons appelé « Vania » (Diminutif d’Ivan en russe – en référence à Tchekhov (Oncle Vania) mais aussi certains personnages des romans de Dostoïevski que Jeremy affectionne particulièrement)
A l’agence Premium Models, où j’ai été invitée pour le repas de Noel (Raclette, charcuteries et autres victuailles royales au menu)
Magalie, Charlotte et Déborah, mes actuelles et souriantes collègues de chez Premium Events.
Le booking de Premium Models devant le mur de composites des mannequins femme.
Deux mannequins de Premium Models.
Nicolas, mon ancien collègue à l’agence de mannequins où j’avais travaillé pendant 3 ans – on s’est retrouvés au brunch de Noël de chez Premium car il est devenu directeur de casting indépendant. Mais avant tout et avant d’être collègues : c’est d’abord un ami.