Guerre et Religion – Pellicule II avril 2014
J’ai arpenté les rues de paris, retournée en Savoie pour Pâques, amené une cagette de légumes à ma mère, fais du skate électrique avec Manu, revu ma meilleure amie d’enfance, et fini à la soirée guerre et religion.
La Trinité, dédiée à la sainte Trinité chrétienne, construite par Ballu entre 1861 et 1867.Paris 9ème.
Montmartre – Paris 18ème
Montmartre – Paris 18ème
Au mois d’Avril, ma famille et moi, avons traversé une période difficile, les parents de Carole m’ont proposé de descendre avec eux en Savoie dans leur voiture pour que je puisse voir et soutenir ma mère. Sur le chemin, à une cinquantaine de kilomètres de Paris, nous nous sommes arrêté à l’endroit où travaille la mère de Carole. Sa mère travaille pour un projet de jardin d’insertion, il s’agit d’une exploitation agricole dans laquelle des personnes sans emploi reçoivent une formation professionnelle et réapprennent les règles du monde du travail. Le tout à travers une activité valorisante et dans un cadre naturel favorisant l’épanouissement et la réinsertion sociale. Nous avons même pu prendre quelques légumes en partant !
Solène est une amie d’enfance, je la connais depuis mon arrivée en France soit depuis plus de 15 ans. Impossible de résumer brièvement une amitié aussi forte et intense. Malgré les années, les changements de villes notre amitié a évolué et son intensité reste inchangée. Grace à Solène et ses parents, j’ai pu découvrir énormément de choses, de villes, de lieux culturels.
Ils m’ont offert le meilleur cadeau spirituel pour mes 18 ans : un périple sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle. J’ai beaucoup pris en maturité sur ces chemins avant ma vie d’adulte. Je dois tout à Solène et sa famille, sans qui je ne serais probablement pas la personne que je suis actuellement. Je ne les remercierai jamais assez.
Je suis retournée chez ma mère à Chambéry pour Pâques et cette année, Pâques Catholique et Orthodoxe tombaient en même temps, nous avons décoré les oeufs avec ma mère selon la tradition russe.
Je suis restée peu de temps en Savoie, mais j’en ai profité pour voir mon ami Manu… qui m’a fait essayer un longboard électrique; grâce à la manette blanche en forme de pistolet qui se trouve à coté de lui sur la photo, on fait avancer l’engin à la vitesse que l’on désire en appuyant sur la gâchette. La longboard a une autonomie de 20km et se recharge en 4h, pratique et écolo pour les amateurs de glisse. On a l’impression de faire du snowboard !
J’ai fait un saut à la soirée « Guerre et Religion » en l’honneur de la marque d’Ayatollax, un ami que j’ai rencontré à l’exposition pluridisciplinaire où j’avais participé avec un projet de peinture sur le thème du suprématisme. Tout comme l’exposition pluridisciplinaire, cette soirée était organisée par Cédric Jouvin qui a également un projet de photos instantanées Unknown Project.
Patrick Watson – Adventures in Your Own Backyard
La pelloche de Jeremy
J’ai trouvé sur une brocante un vieil appareil photo argentique, un Olympus trip MD3 tellement peu sophistiqué que l’on ne peut même pas désactiver le flash. Il faut mettre le doigt dessus, comme sur les premiers jetables ! Je trouvais que Jeremy avait vraiment un oeil pour la photo, un truc à développer. En l’occurrence ici : une bonne vieille pelloche comme je les adore !!
(Et qui est un peu l’envers du décor de ma dernière pellicule » Sacre du Printemps » )
Sacre du Printemps – Pellicule Avril 2014
Le mois d’Avril a été un mois à rude épreuve moralement, les pellicules de la première semaine sont restées tapies sur une étagère à prendre la poussière, impatientes d’être révélées. D’ailleurs, c’était un peu Noel Pâques après le développement : car j’avais complètement oublié le contenu !
Diner végétarien avec Elsa – ma journaliste musique préférée , exposition d’illustrations d’Adrien et Jessica (Førtifem), Nuits Zébrées avec Max et Maryline, découverte de l’église Orthodoxe Saint-Serge-de-Radonège dans le 19ème arrondissement, et ballades dans un Paris étonnement ensoleillé.
Adrien et Jessica (Førtifem)
Avec Elsa, nous avons décidé que notre diner mensuel d’Avril se déroulerait au Soya, que je ne connaissais pas. Une agréable découverte pour les papilles végétariennes, mais ne détrônera pas mon Tien Hiang favori (qui se trouve dans le même quartier).
Je le recommande.
La belle et nouvelle Geisha de Max le pirate
J’ai découvert la magnifique paroisse Orthodoxe Saint-Serge-de-Radonège cachée au coeur du 19ème arrondissement. Toute en bois et cachée dans les arbres, elle vaut le détour. Rien d’austère, le bois rend l’endroit chaleureux et accueillant. J’y suis restée une bonne partie de l’après-midi car j’avais besoin de me reconnecter à mes racines.
J’ai rencontré Laurent lorsque je travaillais en agence de mannequins, nous avons réalisé quelques projets ensemble avec Fujifilm et c’est lui qui m’a fait découvrir l’appareil photo instax wide que j’ai utilisé sur toute ma tournée de recrutement sur les festivals de musique l’été dernier. Réaliser un instantané révèle directement le potentiel d’un futur mannequin. Il n’y a pas de triche et c’est un excellent outil pour un model hunter. Dans le livre de Beigbeder – « Au secours, Pardon » (qui est sensé être la suite de « 99 Francs »), le protagoniste se sert d’un Polaroid dans sa chasse en Russie.
Fashion Police
Jeremy sur le trottoir en face de la maison de Gainsbourg
La cour de l’école des beaux arts de Paris est un endroit paisible et magnifique, j’aurai tout donné pour pouvoir faire une école d’art à la sortie du baccalauréat. malheureusement la vie en a voulu autrement. J’ai décidé d’assurer mon avenir et rien ne m’a empêché de pratiquer la peinture en autodidacte, ce n’est pas forcément l’école qui fait l’artiste, ça semble inné.
Le poids et la prison des amoureux sous mes coudes.
Roy Orbison – In Dreams
En référence à l’article précédent sur le Splendid, je trouve que cette musique correspond totalement à l’ambiance de cette nuit. En référence à cette scène dans Blue Velvet de Lynch.
Splendid, c’est Splendide !
Une nuit malicieuse nous a poussé avec Max et Maryline à s’introduire dans le Splendid vers 3 heures du matin et y jouer les rôles de nos vies. Un bel exutoire pour chacun de nous, et une ambiance à la Lynch… onirique, mystérieuse. Puis j’ai sympathisé avec un stégosaure, décroché le téléphone rouge, mangé des croissants et revu mon ancienne Boss.
J’ai toujours rêvé de faire du théâtre, la vie m’a pourtant mis plusieurs fois sur ma route des gens du spectacle qui auraient dû me persuader de franchir le cap. Mais je n’ai jamais fait la démarche… Pourtant, c’est l’un de mes rêves ! Il y a tellement de facettes de ma personnalité qui hurlent pour sortir de ce corps. Peut-être que ça viendra à moi, à découvrir.
En tout cas, ce soir là, nous avons à tour de rôle joué des personnages, entre nous. Thérapeutique.
Max et Maryline, juges impitoyables !
Max dans le rôle de : « la rupture ».
Après la rencontre dans le métro, Jeremy est entré tellement naturellement dans ma vie que c’est comme si nous nous connaissions depuis toujours. Du coup, nous sommes allés faire un pic-nique (végétarien) à Montmartre.
Laurence, mon ancienne boss dans l’agence de mannequins où j’ai travaillé pendant deux ans a été un vrai catalyseur autant dans ma vie professionnelle que dans ma réalisation personnelle. C’est la personne qui m’a fait gagner en maturité et en sagesse. J’en serai reconnaissante à vie. C’est une amie, mais elle a aussi été une mère spirituelle dans la jungle de l’univers de la mode. C’est la seule boss qui a réussi à me faire transgresser mon souci d’insoumission à l’autorité, et faire sortir de moi le meilleur. Je lui dois toute ma réussite dans ce milieu.
Zola Jesus – Run Me Out
Shooting avec Solenne J.
Dans la pellicule » J’ai partagé un Mars avec Frida« , j’avais partagé les photo du backstage du tutoriel de maquillage de Claire P. destiné au blog de Solenne J. Après le tuto, j’ai eu la chance de faire un shooting avec la talentueuse Solenne J. voici les photos :
Instax Grand Palais
Art Fair 2014 au Grand-Palais, les hôtesses Ideat portaient la réplique de la robe Mondrian de la collection haute couture automne-hiver 1965 de Yves Saint Laurent.
Jérémy