© Jeremy Leclerc
Argentique
Pellicule III Avril – N&B
Une balade au Père Lachaise, le marché, de la musique, des vinyles, le froid de Paris… le froid de Chambéry. Un quotidien simple qui se languit de la chaleur et du soleil. Un mois d’Avril qui s’est achevé en noir et blanc.
Cimetière Père Lachaise – 75020 Paris
Soirée « Guerre et Religion » en l’honneur de la marque Aimroad – Vidéo de la soirée ici
Avec Ayatollax, créateur de la marque Aimroad
Le dimanche matin après le marché – Belleville, Paris 20e
La Maison Rose – Paris Montmartre 18e
Guerre et Religion – Pellicule II avril 2014
J’ai arpenté les rues de paris, retournée en Savoie pour Pâques, amené une cagette de légumes à ma mère, fais du skate électrique avec Manu, revu ma meilleure amie d’enfance, et fini à la soirée guerre et religion.
La Trinité, dédiée à la sainte Trinité chrétienne, construite par Ballu entre 1861 et 1867.Paris 9ème.
Montmartre – Paris 18ème
Montmartre – Paris 18ème
Au mois d’Avril, ma famille et moi, avons traversé une période difficile, les parents de Carole m’ont proposé de descendre avec eux en Savoie dans leur voiture pour que je puisse voir et soutenir ma mère. Sur le chemin, à une cinquantaine de kilomètres de Paris, nous nous sommes arrêté à l’endroit où travaille la mère de Carole. Sa mère travaille pour un projet de jardin d’insertion, il s’agit d’une exploitation agricole dans laquelle des personnes sans emploi reçoivent une formation professionnelle et réapprennent les règles du monde du travail. Le tout à travers une activité valorisante et dans un cadre naturel favorisant l’épanouissement et la réinsertion sociale. Nous avons même pu prendre quelques légumes en partant !
Solène est une amie d’enfance, je la connais depuis mon arrivée en France soit depuis plus de 15 ans. Impossible de résumer brièvement une amitié aussi forte et intense. Malgré les années, les changements de villes notre amitié a évolué et son intensité reste inchangée. Grace à Solène et ses parents, j’ai pu découvrir énormément de choses, de villes, de lieux culturels.
Ils m’ont offert le meilleur cadeau spirituel pour mes 18 ans : un périple sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle. J’ai beaucoup pris en maturité sur ces chemins avant ma vie d’adulte. Je dois tout à Solène et sa famille, sans qui je ne serais probablement pas la personne que je suis actuellement. Je ne les remercierai jamais assez.
Je suis retournée chez ma mère à Chambéry pour Pâques et cette année, Pâques Catholique et Orthodoxe tombaient en même temps, nous avons décoré les oeufs avec ma mère selon la tradition russe.
Je suis restée peu de temps en Savoie, mais j’en ai profité pour voir mon ami Manu… qui m’a fait essayer un longboard électrique; grâce à la manette blanche en forme de pistolet qui se trouve à coté de lui sur la photo, on fait avancer l’engin à la vitesse que l’on désire en appuyant sur la gâchette. La longboard a une autonomie de 20km et se recharge en 4h, pratique et écolo pour les amateurs de glisse. On a l’impression de faire du snowboard !
J’ai fait un saut à la soirée « Guerre et Religion » en l’honneur de la marque d’Ayatollax, un ami que j’ai rencontré à l’exposition pluridisciplinaire où j’avais participé avec un projet de peinture sur le thème du suprématisme. Tout comme l’exposition pluridisciplinaire, cette soirée était organisée par Cédric Jouvin qui a également un projet de photos instantanées Unknown Project.
La pelloche de Jeremy
J’ai trouvé sur une brocante un vieil appareil photo argentique, un Olympus trip MD3 tellement peu sophistiqué que l’on ne peut même pas désactiver le flash. Il faut mettre le doigt dessus, comme sur les premiers jetables ! Je trouvais que Jeremy avait vraiment un oeil pour la photo, un truc à développer. En l’occurrence ici : une bonne vieille pelloche comme je les adore !!
(Et qui est un peu l’envers du décor de ma dernière pellicule » Sacre du Printemps » )
Sacre du Printemps – Pellicule Avril 2014
Le mois d’Avril a été un mois à rude épreuve moralement, les pellicules de la première semaine sont restées tapies sur une étagère à prendre la poussière, impatientes d’être révélées. D’ailleurs, c’était un peu Noel Pâques après le développement : car j’avais complètement oublié le contenu !
Diner végétarien avec Elsa – ma journaliste musique préférée , exposition d’illustrations d’Adrien et Jessica (Førtifem), Nuits Zébrées avec Max et Maryline, découverte de l’église Orthodoxe Saint-Serge-de-Radonège dans le 19ème arrondissement, et ballades dans un Paris étonnement ensoleillé.
Adrien et Jessica (Førtifem)
Avec Elsa, nous avons décidé que notre diner mensuel d’Avril se déroulerait au Soya, que je ne connaissais pas. Une agréable découverte pour les papilles végétariennes, mais ne détrônera pas mon Tien Hiang favori (qui se trouve dans le même quartier).
Je le recommande.
La belle et nouvelle Geisha de Max le pirate
J’ai découvert la magnifique paroisse Orthodoxe Saint-Serge-de-Radonège cachée au coeur du 19ème arrondissement. Toute en bois et cachée dans les arbres, elle vaut le détour. Rien d’austère, le bois rend l’endroit chaleureux et accueillant. J’y suis restée une bonne partie de l’après-midi car j’avais besoin de me reconnecter à mes racines.
J’ai rencontré Laurent lorsque je travaillais en agence de mannequins, nous avons réalisé quelques projets ensemble avec Fujifilm et c’est lui qui m’a fait découvrir l’appareil photo instax wide que j’ai utilisé sur toute ma tournée de recrutement sur les festivals de musique l’été dernier. Réaliser un instantané révèle directement le potentiel d’un futur mannequin. Il n’y a pas de triche et c’est un excellent outil pour un model hunter. Dans le livre de Beigbeder – « Au secours, Pardon » (qui est sensé être la suite de « 99 Francs »), le protagoniste se sert d’un Polaroid dans sa chasse en Russie.
Fashion Police
Jeremy sur le trottoir en face de la maison de Gainsbourg
La cour de l’école des beaux arts de Paris est un endroit paisible et magnifique, j’aurai tout donné pour pouvoir faire une école d’art à la sortie du baccalauréat. malheureusement la vie en a voulu autrement. J’ai décidé d’assurer mon avenir et rien ne m’a empêché de pratiquer la peinture en autodidacte, ce n’est pas forcément l’école qui fait l’artiste, ça semble inné.
Le poids et la prison des amoureux sous mes coudes.
Splendid, c’est Splendide !
Une nuit malicieuse nous a poussé avec Max et Maryline à s’introduire dans le Splendid vers 3 heures du matin et y jouer les rôles de nos vies. Un bel exutoire pour chacun de nous, et une ambiance à la Lynch… onirique, mystérieuse. Puis j’ai sympathisé avec un stégosaure, décroché le téléphone rouge, mangé des croissants et revu mon ancienne Boss.
J’ai toujours rêvé de faire du théâtre, la vie m’a pourtant mis plusieurs fois sur ma route des gens du spectacle qui auraient dû me persuader de franchir le cap. Mais je n’ai jamais fait la démarche… Pourtant, c’est l’un de mes rêves ! Il y a tellement de facettes de ma personnalité qui hurlent pour sortir de ce corps. Peut-être que ça viendra à moi, à découvrir.
En tout cas, ce soir là, nous avons à tour de rôle joué des personnages, entre nous. Thérapeutique.
Max et Maryline, juges impitoyables !
Max dans le rôle de : « la rupture ».
Après la rencontre dans le métro, Jeremy est entré tellement naturellement dans ma vie que c’est comme si nous nous connaissions depuis toujours. Du coup, nous sommes allés faire un pic-nique (végétarien) à Montmartre.
Laurence, mon ancienne boss dans l’agence de mannequins où j’ai travaillé pendant deux ans a été un vrai catalyseur autant dans ma vie professionnelle que dans ma réalisation personnelle. C’est la personne qui m’a fait gagner en maturité et en sagesse. J’en serai reconnaissante à vie. C’est une amie, mais elle a aussi été une mère spirituelle dans la jungle de l’univers de la mode. C’est la seule boss qui a réussi à me faire transgresser mon souci d’insoumission à l’autorité, et faire sortir de moi le meilleur. Je lui dois toute ma réussite dans ce milieu.
Instax Grand Palais
Art Fair 2014 au Grand-Palais, les hôtesses Ideat portaient la réplique de la robe Mondrian de la collection haute couture automne-hiver 1965 de Yves Saint Laurent.
Jérémy
Un dernier Mars… avec Mapplethorpe
Je suis montée sur les toits de Paris, rencontré un écrivain à Voltaire, vu la première rétrospective de Mapplethorpe au Grand Palais, croisé un ancien mannequin de l’agence, vendu mon auto-portrait et tiré le tarot avec un bouddhiste.
Max devant une des mes toiles de 2012.
Un soir, le quai du métro de Voltaire était vide, j’en ai profité pour sortir mon trépied que j’ai toujours sur moi au cas au je reprendrai la troisième saison de mon projet Forever Alone In Paris sur un coup de tête… Je m’apprêtais à prendre un auto-portrait lorsqu’un inconnu est arrivé sur le quai. Il portait des Dr. Martens – moi aussi – alors je lui ai demandé de poser avec moi sur la photo. Jérémy est journaliste, il écrit des articles pour Technikart, Gonzai et soundofviolence. Il me dit qu’il écrit un livre. On parle de littérature, d’art et on décide de finir la discussion dans un bar sur les Grands Boulevards. A la fin de la soirée, on décide d’aller voir la rétrospective de Mapplethorpe ensemble le lendemain.
Avec Max, musicien des Pirates of Neptunes, on aime bien se faire des après-midi mystiques, à refaire le monde, parler de bouddhisme… et cette fois-ci nous avons été curieux de savoir ce que le hasard du tarot allait nous révéler…
Promesse due, promesse tenue : Avec Jérémy nous sommes allés voir la rétrospective de Mapplethorpe ensemble. Nous en avons même profité pour visiter l’Art Fair 2014 dans la nef du grand palais au passage.
Lorsque nous sommes sortis du Grand-Palais, j’ai croisé Sophie-Jo et son ami Blu qui est photographe. Sophie-Jo vient de Séoul, c’est une mannequin que l’on représentait à l’agence où je travaillais avant.
Mon amie Maryline est l’heureuse propriétaire d’un de mes auto-portraits que j’avais exposé au 16 Tholozé à Montmartre. Cet autoportait se présente sous la forme d’un dyptique – dont la deuxième partie n’est pas sur la photo (secret professionnel). Cette toile fut pour moi la catharsis d’une relation passionnelle avortée il y a tout juste un an.
Konica pas si Pop
Je suis un peu déçue de ma nouvelle acquisition, un joli Konica Pop Bleu de 1988 : le rendu n’est pas trop mal sur certaines photos, mais le résultat est totalement aléatoire, souvent flou, parce que je me suis probablement habituée aux appareils munis d’un autofocus (à l’aide desquels je peux saisir l’instant très vite, un peu comme avec un polaroid.)
Un brunch à Ménilmontant, Paris 20e
La fenêtre principale de l’appartement de Laurent donne directement sur les toits : un bonheur pour les amateurs de rooftopping et les rêveurs incurables…
Je connais Max depuis 2009, nous avons travaillé ensemble à Lyon dans une entreprise spécialisée dans l’édition et la monétisation sur internet. A l’époque j’écrivais des articles de voyance et d’astrologie sur internet. Et l’horoscope que vous lisiez peut-être était le seul fruit de mon imagination et de la position (parfois réelle) des planètes. Un de mes articles les plus dingues – celui où je rentrais en contact avec l’esprit de Michael Jackson – fut pendant presque 3 ans référencé à la premiere page et première position sur Google. (Ma petite fierté.) Max, lui, s’occupait d’une partie plus obscure d’internet. Notre premier sujet de discussion portait sur le film Bronson et d’une musique de la BO qui nous avait touché. Avec Max, nous avons fait de la moto pour aller nulle part, sauté des falaises, passé des heures à discuter de notre perception du monde entre levers et couchers du soleil.
J’ai partagé un Mars avec Frida.
J’ai participé à un tuto maquillage réalisé par une adorable makeup artist Claire Plekhoff et destiné au futur blog collaboratif de Solenne J., talentueuse photographe parisienne. Nous avons fini par un shooting extérieur avec Solenne et j’ai hâte de voir et publier ses photos ! On m’a invité à une soirée dans un Pop-up Store où il n’y avait QUE des filles – j’en suis sortie indemne – et manucurée. Et enfin j’ai assisté au concert privé dans un appartement de Frida Hyvönen dans le cadre des sessions d’Oliver Peel. C’était incroyable.
Le street-art philosophique de Belleville – Paris 19e
La photographe Solenne J. en méditation artistique.
Claire P. c’est un peu la MacGyver des Makeup artists, elle a toujours une astuce pour un maquillage sophistiqué avec des accessoires maison. Tuto disponible sur le blog collaboratif de Solenne J.
Mon amie Carole, qui travaille comme attachée presse dans le luxe, m’a invitée à une soirée destinée aux bloggeuses et journalistes au pop-up store Mercedes en partenariat avec la marque de vêtements Bel-air. Des filles… des femmes – des femmes – des filles et des ateliers pour les filles (coiffure, manucure, customisation de vêtements, cocktails à la framboise et Djette). Totalement nouveau, moi qui traine habituellement dans une faune parfumée à la testostérone. Mais pas désagréable non plus.
Des filles partoutttttttttttt !
Je ne lâche jamais ma fidèle cruiser Dogtown à Paris… elle me permet de patienter entre chaque session de snowboard et moins souffrir de ne pas avoir MA montagne à coté.
Je rentrais chez moi et bloquée par la manifestation des intermittents du spectacle je fus intriguée par ces 100 mètres de bande d’interdiction volant dans tous les sens – qui sont en fait une installation artistique.
Oliver Peel organise des concerts privés dans des appartements parisiens depuis décembre 2007, il m’a invité à la 68ème édition de ses sessions acoustiques avec Frida Hyvönen. Une soirée incroyable avec en première partie Neel, la propriétaire de l’appartement.
Yoann et Tifenn-Tiana du groupe Own Eerie.
Oliver reçoit toujours ses invités avec de magnifiques tartes, et pour mon bonheur la plupart sont végétariennes !
Neel, en première partie m’a beaucoup touché avec sa chanson sur ses origines russes.