Passion Horlogère

Beaucoup de concerts et une belle découverte au mois de septembre : L’Horlogerie.

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 Mobb Deep au Citadium à Paris.

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J’ai eu la chance de gagner une place pour le concert de The Horrors avec Converse, et l’organisation était absolument géniale.
Le lieu était tenu secret jusqu’au dernier moment et des camions militaires nous ont amené dans les souterrains des Crayères des Montquartiers. Non seulement le concert et les boissons était gratuits, en plus l’accueil était dingue : à l’entrée du sous-terrain on pénétrait dans un couloir sombre aux murs de pierre qu’on éclairait avec nos chandelles. L’acoustique était un peu moyenne cependant car je doute que ce lieu soit conçu pour. Mais tous les éléments étaient bons pour une soirée hors du temps.

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Clara Luciani – Chanteuse du groupe Hologram, croisée au concert de The Horrors.

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Au concert de mon ami Max, du groupe Pirates of Neptune au bus Palladium.

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Cet été, en envoyant une série de photos à proposer aux magazines, j’ai – sans le faire exprès – envoyé mon portfolio à un magazine d’Horlogerie : Passion-Horlogère. Mais mon correspondant, Thierry, a pris cela avec humour et je me suis intéressée de plus près à sa passion. J’essaie de ne jamais rater une occasion de découvrir un nouvel univers ! Et Thierry m’a proposé en retour, d’assister à un cours d’initiation à l’horlogerie en partenariat avec Objectif Horlogerie. J’en fus ravie ! C’était réellement passionnant. J’ai découvert comment fonctionne une montre mécanique et découvert le concept du mouvement perpétuel d’une montre activé par le mouvement d’un poignet. J’ai pu démonter les engrenages puis les remonter. Et la fin de la session j’ai même eu le droit à un diplôme de « découverte de l’horlogerie » et nous sommes allés déjeuner au Dôme du Marais avec l’équipe de passionnée de l’horlogerie. On m’a montré des modèles magnifique que chacun avait apporté pour échanger autour de l’horlogerie. J’ai vraiment été conquise et subjuguée par cette expérience. Pour pousser plus loin l’expérience, Thierry m’a envoyé son livre 100 Montres Cultes afin que je puisse me familiariser avec le milieu.

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La passion jusqu’au bout des orteils !

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Thierry et l’équipe de participants à la découverte de l’Horlogerie.

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Thierry dédicaçant son livre au Dôme du Marais.

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 Le Dôme du Marais – Paris

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De mémoire, c’était un modèle un ancien modèle Jaeger Lecoultre (les connaisseurs me corrigeront si ce n’est pas le cas).

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Au festival de la maison Muller où j’ai été invitée par Violaine Carrère du Studio  Silver Clash.
C’est la maison où j’avais organisé la finale du concours de mannequins avec l’agence pour qui j’avais travaillé en tant que responsable de communication.

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Sculpture en sucre noir réalisée par le pâtissier Guillaume Sanchez

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Mapping sur un éléphant au grenier de la maison Muller, avec Violaine Carrère.

September Issue – Simplement.

Ah Septembre ! C’est le premier mois de l’année de la mode ; on sait déjà ce que l’on va porter l’été 2015, les magazines de mode pèsent plus lourd que Guerre et Paix de Tolstoï, et le champagne est moins cher que l’eau dans les clubs : Il est gratuit.
J’ai découvert cette année que la flute de champagne c’est #old, et que désormais on le boit « en piscine » aux open bar, avec des glaçons – le tout dans des verres promotionnel. Le luxe renie le luxe.
C’est la course au look le plus excentrique et à la soirée la plus en vue. On tremble déjà en se demandant ce que Rihanna va porter – et la gent masculine espère secrètement qu’elle ne portera rien. Kim Kardashian, de front row en front row, en oublie son enfant et John Galliano présente son majeur à toute l’industrie en rejoignant la maison Margiela.
Que de changements et pas une ride supplémentaire sur le visage d’Anna Wintour, elle nous répond juste à 73 questions et pas plus.
Du coté des mortels : tout va bien. Nous sommes juste sorties entre copines chez ledit Galliano et à quelques September-Issue-Parties.
Ma partenaire minceur a été Priscilla cette année, cheveux neige et teint Milka.

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Déjeuner brainstorming avec Priscilla dans les hauteurs de Montmartre

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Night Issue party du Magazine Antidote au ZinZin – Paris 6ème

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Le #seriousbusiness n’étudie plus les fluctuations de la bourse, non.

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Loin des stroboscopes et du champagne des quartiers huppés, nous avons décidé d’installer notre Fashion Week à Belleville.
Cocktails de pois chiches et rouleaux de Spring/Summer 2015.

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La soirée Vogue Fashion Night Out à la boutique Galliano

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 Les plastiscines – Boutique Galliano

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Des individus s’exerçant à l’art du selfie

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Soirée de l’ouverture de la boutique Celio Club

Les Deux-Alpes – Ancienne et future maison

J’ai habité aux Deux-Alpes une bonne partie de ma jeunesse. De 2006 à 2011, j’ai enchainé les petits boulots de barmaid les saison d’été et terminé par une saison d’hiver formidable en 2010.
Je voulais à tous prix assouvir ma passion du snowboard et en faire au maximum.
Tous les jours, quelles que soient les conditions météo (ciel bleu, neige, jours blanc, etc) je montais rider à 10h matin, pour finir la journée à 16h, puis enchainer le travail au bar de 17h à 2h du matin.
Les jours blancs, je ridais à l’aveuglette, juste pour le plaisir des sensations et parce que je connaissais les pistes par coeur. En arrivant à Paris, j’ai beaucoup souffert du manque de neige et de sensations fortes, je regardais des vidéos de snowboard à ma pause déjeuner au bureau et même les webcams des stations.
Ca virait à l’obsession ! Puis j’ai trouvé un bon générique : le cruiser. J’ai acheté une DogTown à Paris, et j’ai ridé autant que je pouvais, descentes de Ménilmontant ou Belleville la nuit et pour tous mes déplacements à droite à gauche.Malheureusement, à l’époque, le skate et la mode étaient peu compatibles, il fallait choisir d’être bien habillée pour le travail ou skater. J’étais mal à l’aise de rider en jupe ou en smoking, mais maintenant ça m’est complètement égal. Toutes les campagnes de pub de luxe ont commencé à utiliser les longboards, cruisers et skate. Les penny se sont multipliées sous les bras des filles et des « hipsters » (mais très peu sous leurs pieds). On en voit partout à paris, de toutes les couleurs, c’est beau mais ça ride peu. Un jour, j’avais ma board sous le bras, et des types avec des penny ont fait « hey, la fausse skateuse, on fait la course ? », j’ai balancé ma board, et je les ai largement tracé. Un coucou de malice en me retournant en guise d’adieu.

Désormais, après des dizaines de kilomètres dans les rues de Paris, lorsque je porte ma board sous le bras, et j’ai presque honte – honte de passer pour une « poseuse », alors même les jambes tremblantes, je me remets à skater. Parce que c’est ma vraie passion.
Cet été, comme tous les autres, j’ai snobé la plage pour aller faire du snowboard sur le glacier des Deux-Alpes.

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Nico et Betty sont mes meilleurs amis sur la station, je suis toujours accueillie les bras ouvert dans leur petit chalet à n’importe quelle époque de l’année. Entre : entre skate, snowboard, motocross (que j’ai tenté cette année), toutes les gourmandises extrêmes sont au rendez-vous avec eux.

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My mother : a brilliant photographer

A la fin des vacances d’été en Savoie, comme tout individu qui respecte les bons plans, j’ai trouvé mon billet de train sur un site de revente de billets en ligne. Avec ma mère, nous avons pris la voiture pour aller chercher la récompense – à celui, qui a eu la chance de rester encore un peu plus dans la région avant de rejoindre le ciel gris de Paris.
Il fallait aller chercher le billet dans un village perdu après le Tunnel du chat, et nous avons pris la route. Sur le chemin, nous avons vu des décors fabuleux et nous avons décidé de faire quelques haltes pour les découvrir. Des carrières abandonnées, des grottes, des lacs, des rivières : des paysages à couper le souffle et un temps à en oublier l’existence de la carence en vitamine D. Ma mère a pris mon appareil photo argentique et a voulu me photographier comme je le fais avec les autres : de manière spontanée. On a passé un super moment à s’amuser et avec son regard de mère, elle a su saisir des instants de vraie liberté. Je n’avais qu’une pellicule dans mon appareil, mais lorsque je l’ai développée, j’ai été frappée par le talent de ma mère, son oeil, sa manière de saisir l’instant. J’étais subjuguée au point d’en oublier que j’étais la « modèle ».
Je lui ai demandé s’il elle était d’accord de publier cette série et le magazine autrichien C-Heads (avec qui j’avais collaboré pour cette série) m’a répondu dans la demi-heure très enthousiaste à coups de : « wonderful « , « such a good idea », « we love it » !
J’étais tellement fière !

Ci-dessous, quelques photos non-publiées et quelques unes de la série.
La série est disponible sur ce lien : http://www.c-heads.com/2014/09/16/c-heads-exclusive-alena-gaponova-a-photographer-shot-by-her-mother/

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Photographies par Olga Molodova