Les collectionneurs d’été

Les collectionneurs m’ont toujours fasciné.

Il y a quelques années dans le cadre d’une recherche, j’avais étudié en psychosociologie les diverses facettes des tueurs en série. Et figurez-vous : il existe un lien très étroit entre le collectionneur et le tueur en série : il s’agit du fait de vouloir s’approprier un objet ayant une charge émotionnelle forte, puis les accumuler. C’est Le fameux « trophée » du tueur en série. Chaque collectionneur se sent et/ou est inconsciemment imprégné par l’histoire d’un objet particulier. Le posséder : c’est vivre ou revivre par procuration un moment de plaisir. Les accumuler, c’est multiplier ces moments de plaisir – conscients ou inconscients. Le collectionneur est en théorie attiré par la valeur (objective ou subjective) de l’object : en le possédant, il s’approprie de fait l’univers de l’objet. Par exemple, un collectionneur d’armes, veut inconsciemment intégrer à sa personnalité les attributs inhérents à l’arme comme : le risque, la maitrise d’autrui et de la Vie, la pouvoir et – selon sa culture – les valeurs historiques de l’arme. Pour un collectionneur d’armes élevé dans société occidentale : c’est le titre de noblesse, la richesse, le contrôle et le respect que celui-ci recherchera inconsciemment en possédant ces objets.
C’est un sujet sur lequel je pourrais m’épancher durant des heures, et c’est d’ailleurs l’un de mes outils d’analyse préféré lorsque je cherche à connaitre la personnalité de quelqu’un.
Enfin, tout cela pour introduire cette pellicule un peu spéciale où j’ai en partie capturé les échantillons d’un collectionneur inconnu. Un obsédé du caillou.
Photos, affiches « maison », sculptures, mobilier autour de l’univers de la pierre, du rocher, du caillou.
Le petit plus, c’est que chaque caillou se doit de ressembler à un visage humain, voila. VOILA.
C’est ce que j’en ai déduit, car je n’ai pas eu la chance de connaitre ce collectionneur…
Le monde est bien surprenant.


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Everydayz

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Caroline de Maigret et Agathe Mougin

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Mars 2015 – Printemps du cinéma

Arrivée du printemps, Paris reprends des couleurs, ses habitants aussi.
Un mois où nous avons vécu la dernière éclipse solaire de notre vie…

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Ouverture de la Splendens Gallery – 37 rue Pasquier – 75008 Paris

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Ma douce Noémie

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Je vais partager un de mes secrets coiffure : à Paris avec le rythme de vie que je mène, je n’arrive tout simplement jamais à avoir un rendez-vous chez le coiffeur. En cherchant sur internet un coiffeur de nuit, j’ai découvert une superbe adresse : Night Hair Cut, c’est un petit bar vers Bastille, qui cache à l’étage ce charmant, talentueux et créatif coiffeur Ulises Benito. C’est certainement la première fois que je me suis sentie aussi choyée et écoutée par un coiffeur, sans regarder la montre. Samedi soir, petit cocktail à la main, je me suis sentie comme une reine. Vraiment si il y a une adresse coiffure à retenir c’est celle-ci !

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Cette année, j’ai eu la chance dans mon travail de m’occuper de la communication digitale du Printemps du Cinéma. Et c’est avec un immense plaisir que j’ai rencontré le vlogger cinéma Durendal. Ses vidéos : on les aime ou pas, il est assez clivant d’après ce que j’avais analysé sur internet. Pour ma part, je n’avais pas vraiment d’aprioris. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en rencontrant un Youtubeur. Mais j’ai été très agréablement surprise ! Je ne pensais pas rencontrer quelqu’un d’aussi sensible, sincère et attachant ! Belle rencontre du mois de Mars !

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Cette charmante brune aux yeux verts c’est Déborah, ma collègue de bureau chez Premium qui s’occupe de tous les projets cinéma et avec qui j’ai eu la chance de travailler pour le Printemps du Cinéma. Toujours de bonne humeur et souriante, c’est toujours un plaisir de travailler cote à cote.

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Merci 2014

2014 : L’année où j’ai vraiment appris à dire : Merci.

J’avais prié depuis des années et chaque jour afin de pouvoir faire une année juste pour moi, au jour le jour. Vivre sans penser au lendemain : faire de la peinture, de la photographie, du skate et de la musique. Partir à l’étranger, apprendre l’anglais, croire de nouveau à l’amour, avoir du temps (du vrai) pour mes amis, en rencontrer des nouveaux aussi. Découvrir de nouvelles passions comme l’horlogerie par exemple.

En Janvier, c’était si mal parti : plus de job, plus d’espoir, des dettes par dessus la tête. Mais j’ai su me relever, grâce à vous mes amis : les nouveaux, les anciens, ceux d’internet. Tous.
Je voudrais dire merci à chacun de vous ainsi qu’aux lecteurs assidus du blog. Merci, merci, merci !

Merci à Antonin avec qui j’ai pu faire une exposition de peinture, merci à ceux qui m’ont encouragé à créer chaque jour. Merci à tous ceux qui m’ont soutenu pour mon blog.
Merci encore un milliard de fois à ceux qui ont aidé ma mère en avril lorsque nous avions perdu mon oncle en Russie. Jamais je n’aurai cru que j’aurai des amis aussi géniaux dans ma vie !

Merci à  Margaux de m’avoir accueillie à Londres, à Clare de m’avoir hébergé à Portsmouth. A tous mes professeurs d’anglais, à Olayinka Oluseyi Akinola Johnson qui m’a fait retrouver la foi.

Merci de m’avoir encouragé quand je ne croyais plus en moi, et merci à tous ceux qui me font confiance. En apprenant à dire merci chaque jour de sa vie, on attire à soi toutes les choses positives et toute situation que l’on rêve. Alors dites : merci.

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Le soir du 31 décembre, nous avons fini la nuit au restaurant « Au pied de Cochon » ouvert 7/7 – 24h/24 – Si il y a une adresse à retenir en cas de fringale nocturne à Paris, c’est bien celle-là.

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Par respect et représentation de notre génération Y, Noémie et moi nous nous sommes rencontrées par mention @ sur instagram. Jeremy avait trouvé que nous avions beaucoup en commun, puis une mention sur instagram, mille échanges écrits et surtout un vrai coup de foudre amical !
Vivre avec son temps (digitaaaaaal!) permet aussi de vivre belles rencontres hasardeuses.

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« C’est LUI » comme le disait Joséphine

A la fin de la Fashion Week, Paris a repris sa forme d’origine : sans fioritures – sans créatures.
De quoi faire voyager ses papilles au Marché des Enfants Rouges avec un bon couscous, comme là-bas – au soleil. Ca me rappelle mes 17 ans, où j’avais décidé à la fin d’un petit job d’été d’aller au Maroc, toute seule avec mon sac à dos. J’étais arrivée en pleine nuit et j’avais découvert la splendeur de la place Jemaa-El-Fna rayonnante de mille feux, et de milles viandes grillées. J’étais une grande rêveuse, et j’avais vu un blond qui mangeait seul. Je lui avais imaginé une vie, une famille, des passions et je l’avais dessiné discrètement sur mon carnet à croquis. Cet étranger pâle, dans la nuit de Marrakech qui restera à jamais un inconnu pour moi. Etranger que j’avais volé à coups de quelques traits de crayon. A l’époque je n’avais pas les moyens d’avoir un appareil photo, alors j’empreintais souvent celui de mon amie Solène. Je n’ai pas le souvenir d’en avoir eu un pendant le voyage, alors je volais la vie des inconnus avec mon crayon. Aujourd’hui je jongle entre la peinture et la photo. J’ai l’immédiateté de l’image avec l’un et le pouvoir d’illustrer ma vision dans l’autre. Mais je n’arrive pas encore à trouver la balance, le média qui me catharsise le plus. Peut-être qu’un jour le fruit des deux donnera quelque-chose avec quoi je m’exprimerai le mieux. Seul le temps le dira.

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Avec Louise Follain, que j’avais photographié pour C-Heads Magazine (à voir dans cet article)

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Au vestiaire à la soirée du magazine LUI, le mag de Frédo.

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Un inconnu à la soirée de Lui magazine (qui de mémoire travaillait chez Paris-Match, mais cette photo reste un mystère.)

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Un diner chez Vianney, qui nous avait concocté un poulet à l’indienne.

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Le Quiz du Motel, une petite tradition du dimanche soir qui fait travailler les méninges avant de reprendre la semaine.

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Nous avons visité des ateliers d’artistes avec Carole et Marianne pendant les portes ouvertes du 17,18, 19 Octobre.

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Les Deux-Alpes – Ancienne et future maison

J’ai habité aux Deux-Alpes une bonne partie de ma jeunesse. De 2006 à 2011, j’ai enchainé les petits boulots de barmaid les saison d’été et terminé par une saison d’hiver formidable en 2010.
Je voulais à tous prix assouvir ma passion du snowboard et en faire au maximum.
Tous les jours, quelles que soient les conditions météo (ciel bleu, neige, jours blanc, etc) je montais rider à 10h matin, pour finir la journée à 16h, puis enchainer le travail au bar de 17h à 2h du matin.
Les jours blancs, je ridais à l’aveuglette, juste pour le plaisir des sensations et parce que je connaissais les pistes par coeur. En arrivant à Paris, j’ai beaucoup souffert du manque de neige et de sensations fortes, je regardais des vidéos de snowboard à ma pause déjeuner au bureau et même les webcams des stations.
Ca virait à l’obsession ! Puis j’ai trouvé un bon générique : le cruiser. J’ai acheté une DogTown à Paris, et j’ai ridé autant que je pouvais, descentes de Ménilmontant ou Belleville la nuit et pour tous mes déplacements à droite à gauche.Malheureusement, à l’époque, le skate et la mode étaient peu compatibles, il fallait choisir d’être bien habillée pour le travail ou skater. J’étais mal à l’aise de rider en jupe ou en smoking, mais maintenant ça m’est complètement égal. Toutes les campagnes de pub de luxe ont commencé à utiliser les longboards, cruisers et skate. Les penny se sont multipliées sous les bras des filles et des « hipsters » (mais très peu sous leurs pieds). On en voit partout à paris, de toutes les couleurs, c’est beau mais ça ride peu. Un jour, j’avais ma board sous le bras, et des types avec des penny ont fait « hey, la fausse skateuse, on fait la course ? », j’ai balancé ma board, et je les ai largement tracé. Un coucou de malice en me retournant en guise d’adieu.

Désormais, après des dizaines de kilomètres dans les rues de Paris, lorsque je porte ma board sous le bras, et j’ai presque honte – honte de passer pour une « poseuse », alors même les jambes tremblantes, je me remets à skater. Parce que c’est ma vraie passion.
Cet été, comme tous les autres, j’ai snobé la plage pour aller faire du snowboard sur le glacier des Deux-Alpes.

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Nico et Betty sont mes meilleurs amis sur la station, je suis toujours accueillie les bras ouvert dans leur petit chalet à n’importe quelle époque de l’année. Entre : entre skate, snowboard, motocross (que j’ai tenté cette année), toutes les gourmandises extrêmes sont au rendez-vous avec eux.

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Pellicule Juillet 2014 – Paris, Savoie.

J’ai passé la majeure partie de l’été à Paris, avec deux aller-retour chez ma mère en Savoie. Petit budget oblige. Mais j’ai apprécié le calme et les rues vides de Paris aux mille éclats. Des ballades, quelques sorties, mais surtout du vagabondage, du piano, de la lecture et des projets photo.

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Un petit tour à la tête dans les nuages pour changer des habitudes avec Max.

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Un rendez-vous avec Priss, ma physio préférée de Paris, avec qui les discussions sont profondes et enrichissantes.

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Une tour Eiffel construite avec 324 chaises de bistro rouges installée à Paris Plages cette année.

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Un photographe se baladait sans gêne avec des chaussures à orteils, la pire invention avant 2000 (par Robert Fliri).

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Hôtel de Ville – 75004 Paris

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 Opéra de Paris – 75009

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Un temple dédié à David Hasselhoff, quelque-part dans une pizzeria de Paris…

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Laurent, végétarien jusqu’au bout des ongles, a décrété que la roquette sera la nouvelle chips.

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Ma magnifique maman et Jeremy, grignotant des graines de tournesol au bord du lac du Bourget

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Le Lac ayant inspiré Lamartine pour célèbre poème dédié à sa dulcinée Julie Charles, emportée par un mal incurable.
«  » Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours ! »

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Ma mère, la plus forte et la plus courageuse maman du monde. Un exemple pour moi.

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Le talentueux Vianney et l’une de ses illustrations.

La pelloche de Jeremy

J’ai trouvé sur une brocante un vieil appareil photo argentique, un Olympus trip MD3 tellement peu sophistiqué que l’on ne peut même pas désactiver le flash. Il faut mettre le doigt dessus, comme sur les premiers jetables ! Je trouvais que Jeremy  avait vraiment un oeil pour la photo, un truc à développer. En l’occurrence ici : une bonne vieille pelloche comme je les adore !!
(Et qui est un peu l’envers du décor de ma dernière pellicule  » Sacre du Printemps » )

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