The Knife à Stockholm

La première fois que j’ai entendu The Knife, c’était en avril 2007. J’étais alors en première année d’école de communication et j’effectuais mon premier stage à l’entreprise dans le département marketing à l’office de Tourisme de Méribel.
J’ai rarement la mémoire des dates – mais cet instant – je le revis à chaque fois lorsque j’y pense. En effet, je suis assez difficile dans mes préférences musicales, et il est vraiment rare qu’une musique puisse me saisir, me pétrifier et arrêter le cours du temps lorsque je l’entends. The Knife, le live d’Heartbeats (reprise de José Gonzales) m’a fait cet effet.

Méribel, au coeur des trois vallées, est une station très cosmopolite, les saisonniers sont avant tout anglophones et la langue anglaise y est presque officielle. Beaucoup d’anglais, d’australiens y viennent tous les ans et s’y retrouvent, enclavés et isolés dans une sorte de seconde résidence au coeur des alpes. A l’époque, je ne parlais pas très bien anglais, mais pour ceux qui ont vécu les « saisons », ça ne pose jamais un vrai problème. Je ne me rappelle absolument pas comment on communiquait, mais tout le monde se retrouve à droite à gauche dans les chalets et appartements de saisonnier minuscules et on finit toujours par trouver une langage commun autour d’un petit verre, une guitare ou d’une playlist.

Un soir, j’étais avec mon amie russe Maria, et nous avons atterri dans un minuscule appartement de peut-être 15m2 où 8 saisonniers vivent ensemble empilés sur 3 lits superposés et matelas par terre. L’un d’eux, Lee Dobson, un saisonnier néo-zélandais, qui enchainait l’hiver de la Nouvelle-Zélande avec l’hiver français, était en extase devant un groupe et voulait absolument nous le faire découvrir. Et il me met la chanson criminelle : celle qui va me faire adorer the Knife et m’envoyer en Stockholm 7 ans après, pour le dernier des derniers concerts du collectif à Stockholm.
Une sorte d’effet papillon lorsqu’on y pense : qui aurait pu croire qu’une simple soirée entre une dizaine de personnes qui se comprennent à peine puisse me transporter en Suède 7 ans après ? La magie du destin.

Quand j’ai appris la séparation du groupe dans l’interview de Dazed and Confused il y a 3 mois : j’étais atterrée. Et Jeremy a pris les devants et m’a envoyé le plus beau cadeau du monde : une place pour leur dernier concert, chez eux à Stockholm.


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Notre pied-à-terre Airbnb : une décoration très « lagom« , super bien situé et gigantesque.
Si vous voulez le contact – notre hôte Isabelle était formidable, je vous donnerai son mail !

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The Knife – Shaking the habitual Tour

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La gentillesse et l’hospitalité des suédois est une chose qui m’a frappé lors de notre séjour à Stockholm. La population est bien moins nombreuse que dans d’autres capitales et les gens prennent le temps au quotidien. En les observant interagir entre eux, ils ont toujours un mot gentil, une attention, du respect les uns envers les autres. Il n’y a pas de stress ambiant et même au supermarché, les caissiers prennent ne serais-ce que trente secondes pour parler à chaque client, sourire et plaisanter.
C’était vraiment agréable à voir, et lorsque nous étions concernés – nous nous sommes vraiment sentis bien accueillis.
A la sortie du concert, nous avons rencontré quelques fans, qui nous ont instantanément proposé de les suivre boire un verre dans le centre de Stockholm; nous avons fait la connaissance de Maria, Sofia et leurs bande d’amis et nous avons évidemment gardé contact.

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Maria et Sofia.

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Sur la recommandation d’Isabelle, notre hôte Airbnb, nous sommes allés déjeuner dans un restaurant végétarien (Hermans) – où tout était libre service. Un buffet quoi. Le restaurant est situé sur une falaise ce qui donne une vue magnifique sur la ville. Nous sommes restés au restaurant jusqu’à la tombée de la nuit, je recommande cet endroit à quiconque s’arrête à Stockholm

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September Issue – Simplement.

Ah Septembre ! C’est le premier mois de l’année de la mode ; on sait déjà ce que l’on va porter l’été 2015, les magazines de mode pèsent plus lourd que Guerre et Paix de Tolstoï, et le champagne est moins cher que l’eau dans les clubs : Il est gratuit.
J’ai découvert cette année que la flute de champagne c’est #old, et que désormais on le boit « en piscine » aux open bar, avec des glaçons – le tout dans des verres promotionnel. Le luxe renie le luxe.
C’est la course au look le plus excentrique et à la soirée la plus en vue. On tremble déjà en se demandant ce que Rihanna va porter – et la gent masculine espère secrètement qu’elle ne portera rien. Kim Kardashian, de front row en front row, en oublie son enfant et John Galliano présente son majeur à toute l’industrie en rejoignant la maison Margiela.
Que de changements et pas une ride supplémentaire sur le visage d’Anna Wintour, elle nous répond juste à 73 questions et pas plus.
Du coté des mortels : tout va bien. Nous sommes juste sorties entre copines chez ledit Galliano et à quelques September-Issue-Parties.
Ma partenaire minceur a été Priscilla cette année, cheveux neige et teint Milka.

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Déjeuner brainstorming avec Priscilla dans les hauteurs de Montmartre

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Night Issue party du Magazine Antidote au ZinZin – Paris 6ème

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Le #seriousbusiness n’étudie plus les fluctuations de la bourse, non.

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Loin des stroboscopes et du champagne des quartiers huppés, nous avons décidé d’installer notre Fashion Week à Belleville.
Cocktails de pois chiches et rouleaux de Spring/Summer 2015.

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La soirée Vogue Fashion Night Out à la boutique Galliano

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 Les plastiscines – Boutique Galliano

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Des individus s’exerçant à l’art du selfie

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Soirée de l’ouverture de la boutique Celio Club

Les Deux-Alpes – Ancienne et future maison

J’ai habité aux Deux-Alpes une bonne partie de ma jeunesse. De 2006 à 2011, j’ai enchainé les petits boulots de barmaid les saison d’été et terminé par une saison d’hiver formidable en 2010.
Je voulais à tous prix assouvir ma passion du snowboard et en faire au maximum.
Tous les jours, quelles que soient les conditions météo (ciel bleu, neige, jours blanc, etc) je montais rider à 10h matin, pour finir la journée à 16h, puis enchainer le travail au bar de 17h à 2h du matin.
Les jours blancs, je ridais à l’aveuglette, juste pour le plaisir des sensations et parce que je connaissais les pistes par coeur. En arrivant à Paris, j’ai beaucoup souffert du manque de neige et de sensations fortes, je regardais des vidéos de snowboard à ma pause déjeuner au bureau et même les webcams des stations.
Ca virait à l’obsession ! Puis j’ai trouvé un bon générique : le cruiser. J’ai acheté une DogTown à Paris, et j’ai ridé autant que je pouvais, descentes de Ménilmontant ou Belleville la nuit et pour tous mes déplacements à droite à gauche.Malheureusement, à l’époque, le skate et la mode étaient peu compatibles, il fallait choisir d’être bien habillée pour le travail ou skater. J’étais mal à l’aise de rider en jupe ou en smoking, mais maintenant ça m’est complètement égal. Toutes les campagnes de pub de luxe ont commencé à utiliser les longboards, cruisers et skate. Les penny se sont multipliées sous les bras des filles et des « hipsters » (mais très peu sous leurs pieds). On en voit partout à paris, de toutes les couleurs, c’est beau mais ça ride peu. Un jour, j’avais ma board sous le bras, et des types avec des penny ont fait « hey, la fausse skateuse, on fait la course ? », j’ai balancé ma board, et je les ai largement tracé. Un coucou de malice en me retournant en guise d’adieu.

Désormais, après des dizaines de kilomètres dans les rues de Paris, lorsque je porte ma board sous le bras, et j’ai presque honte – honte de passer pour une « poseuse », alors même les jambes tremblantes, je me remets à skater. Parce que c’est ma vraie passion.
Cet été, comme tous les autres, j’ai snobé la plage pour aller faire du snowboard sur le glacier des Deux-Alpes.

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Nico et Betty sont mes meilleurs amis sur la station, je suis toujours accueillie les bras ouvert dans leur petit chalet à n’importe quelle époque de l’année. Entre : entre skate, snowboard, motocross (que j’ai tenté cette année), toutes les gourmandises extrêmes sont au rendez-vous avec eux.

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Pellicule oubliée – JUIN III

Une pellicule retrouvée datant probablement de début Juin 2014 avec :
– Un tour sur la péniche Kia Cabana installée sur la seine pour la coupe du monde avec Laurie et Carole
– Un cocktail avec mon paparazzi préféré Foc Kan
– Des marseillais à Paris
– Une exposition d’eaux-fortes d’Isabelle – une amie d’Antonin, le poète.
– Le concert de Callas Tebaldi aux Saint-Pères avec Max
– Et enfin, la présentation du concours Talents Nomades de Fujifilm à la Cartonnerie.

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São Paulo, Paris sur Seine.

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Avec Foc Kan préféré.

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Carole et Laurie, des attachées-presse d’une valeur inestimable.

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Camille et Antonin à l’exposition d’eaux-fortes d’Isabelle.

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 Au concert d’Octave et son groupe Callas Tebaldi

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Un Brunch au Blackburn Coffee, vers le Slendid à Paris : une belle découverte !

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 Jeremy à la présentation du concours Talents Nomades de Fujifilm France à la Cartonnerie.

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Portsmouth – Juin 2014

Début Juin, je suis partie une semaine à Portsmouth dans le cadre d’une formation intensive en anglais. J’étais logée et nourrie chez Clare, une dame formidable : institutrice en école, passionnée par le chant, le théâtre et le cinéma.
J’ai aussi appris plus tard dans mon séjour qu’elle adorait la photographie,  j’ai vu des clichés qu’elle a réalisé en noir et blanc de New York et ils m’ont beaucoup marqué.
Au premier jour, je fus surprise de ne pas être seule reçue dans la famille, une autre fille, Sonja, une allemande d’une dizaine d’années mon ainée, a été envoyée par son entreprise pour une formation intensive également. Très gentille et agréable, mais un peu bavarde – monopolisant la plupart des conversations – ce qui m’a un peu freiné pour m’exprimer tout au long du séjour.
Nous étions ensemble dans le groupe et en classe à LSI Portsmouth (Language Specialists International) à raison de 7 heures par jour. Mais le pire du séjour (et probablement depuis bien longtemps) : à mon arrivée à Portsmouth, un orgelet à surgi sur mon oeil droit, et puis s’est transmis au gauche et puis s’est retransmis au droit. L’enfer. J’ai probablement vu toutes les pharmacies de la ville, cliniques et hôpital, le tout pour que tous mes interlocuteurs me disent qu’il faut soigner ça avec des compresses d’eau chaude. Et pas d’antibiotiques. (Ce qui était totalement faux, puisque – rentrée en France, c’est la première chose qui m’a été donné en pharmacie). J’ai vu trouble tout le long de mon séjour, et je me suis sentie totalement vulnérable, sans maquillage, les yeux gonflés et comme remplis de sable. Ce fut néanmoins une bonne expérience quant à l’humilité et la confiance en soi.

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J’avais demandé à être dans une famille végétarienne et Clare cuisinait vraiment très bien, les saucisses sont sans viande.

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 Sonja, l’élève Allemande logée avec moi et Clare la maitresse de maison

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Le premier pudding d’été que j’ai gouté dans ma vie (j’ai gardé la recette que je fournirai plus tard sur le blog) !

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Le théâtre de Portsmouth et dont Clare s’occupe en partie.

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J’ai participé au maximum d’activités sociales proposées par LSI, afin de parler le maximum en anglais. Des bars-concerts, des restaurants, des sorties, etc.

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Mark, mon professeur d’anglais Business avec un humour british comme nous l’aimons tous.

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J’ai vécu la célébration du D-Day sur place, c’était vraiment impressionnant

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Frédéric un français de mon groupe aussi envoyé en séjour linguistique par son entreprise et Sonja ma « coloc ».

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Alexander un compatriote russe de mon groupe, le seul à m’avoir soutenu moralement avec mes orgelets.

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Peter, mon professeur d’anglais général, que j’ai vraiment adoré. Pédagogue, organisé et patient, c’est certainement le professeur que j’aurai rêvé d’avoir dans mes années Collège-Lycée. (L’une des seules photos où on voit pas trop mes yeux défigurés)

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On m’a expliqué que les fun fair sur l’océan étaient typiques sur la côte britannique, je suis allée m’y perdre le dernier jour à Portsmouth.

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